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L’OCDE fait de nouvelles recommandations anti-corruption

(Keystone-ATS) Le secrétaire général de l’OCDE Angel Gurria a présenté samedi de nouveaux “codes de bonne pratique” contre la corruption, lors d’une réunion du G20 en Turquie. Ce pays est critiqué par l’ONG Transparency International en la matière.

“Il n’y a pas dans le monde un pays qui soit plus vertueux qu’un autre”, a dit M. Gurria lors d’une conférence de presse commune à Ankara avec le vice-Premier ministre turc Cevdet Yilmaz.

“C’est seulement que dans certains pays les institutions et les systèmes sont meilleurs, et qu’ils empêchent de céder à la tentation parce que l’on sait qu’il y aura une sanction”, a aussi souligné le patron de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), institution regroupant au total une trentaine de pays riches, dont notamment la Suisse.

Dans ces recommandations facultatives, destinées à “aider les responsables politiques à évaluer et améliorer” les législations, l’OCDE se penche sur les entreprises cotées.

Réunions récentes

L’organisation donne une série de conseils pour améliorer le droit des actionnaires, renforcer la responsabilité des directions ou encore lancer plus de transparence dans la fixation des prix.

La Turquie, qui accueille cette année les réunions à différents niveaux du groupe des vingt principales économies mondiales, occupe la 64e place du dernier indice global de perception de la corruption, publié chaque année par Transparency International, derrière des pays comme la Namibie ou Cuba.

L’an dernier, la Turquie était avec la Chine et l’Angola le pays affichant la plus forte baisse dans ce classement.

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