La branche doit parler d’une seule voix, selon Dominique de Buman
(Keystone-ATS) La Fédération suisse du tourisme (FST) tire la sonnette d’alarme: la période est toujours agitée, particulièrement dans les zones alpines. Pour son président, Dominique de Buman, “le secteur doit absolument s’exprimer d’une seule voix”.
Franc fort, difficultés d’obtention de visas, Brexit. Pour le Fribourgeois, la baisse du nombre de touristes en Suisse s’explique par de multiples facteurs. Et il est urgent d’agir. “Il est minuit moins cinq!”, a-t-il mis en garde vendredi lors de l’assemblée générale de la FST à Château-d’Oex (VD), selon un communiqué.
Pour le président, il est nécessaire que le secteur parle d’une voix. En regroupant des intérêts communs, la branche ne va pas seulement pouvoir agir avec force. Elle va “aussi donner une image d’union et de crédibilité”.
Concrètement, la crise touche particulièrement les zones alpines. Des régions entières et des secteurs y dépendent du tourisme, a rappelé Dominique de Buman. Et la FST de réclamer une coordination “réelle” des départements fédéraux concernés par le secteur.
Trois départements
“Une délégation permanente du Conseil fédéral – du Département de l’économie, de la formation et de la recherche, du Département de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication et du Département des finances – devrait dorénavant s’occuper du tourisme comme branche interdisciplinaire”, réclame le président de la fédération.
Et d’avancer que la table ronde organisée fin septembre avec le président de la Confédération, Johann Schneider-Ammann, et des représentants de la branche permettra “d’établir le mode de partenariat futur”.
Aventurier invité
Invité, l’aérostier Brian Jones a relaté les difficultés qu’il a pu rencontrer lors du premier tour en ballon qu’il a effectué avec Bertrand Piccard. Cela ne l’a pas découragé. Au contraire, il s’en est servi pour atteindre son objectif, raconte le communiqué.