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La hausse des cas d’encéphalite à tiques se poursuit

Entre le début de l'année et fin juin, 150 cas d'encéphalite à tiques ont été répertoriés, un chiffre élevé en comparaison avec les autres années selon l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) (archives). KEYSTONE/AP SCANPIX/SOREN FROBERG sda-ats

(Keystone-ATS) Les cas de méningo-encéphalite verno-estivale (FSME) et de borréliose, deux maladies transmises par les tiques, sont en hausse. Le nombre de visites médicales consécutives à une piqûre de cet acarien a aussi pris l’ascenseur.

Entre le début de l’année et fin juin, on dénombre quelque 21’300 consultations médicales pour une piqûre de tique et environ 6900 cas de borréliose aiguë. En comparaison avec les autres années, ces valeurs sont “très élevées”, écrit l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans la dernière édition de son Bulletin, publié lundi.

Ces deux statistiques sont répertoriées via le système de déclaration Sentinella, dans lequel un réseau de médecins de premier recours effectue des déclarations hebdomadaires sur une base volontaire.

Les cas de méningo-encéphalite verno-estivale (FSME) ou encéphalite à tiques doivent, eux, être obligatoirement déclarés. On dispose ainsi du nombre exact de cas, précise l’OFSP. Et, là aussi, la tendance est à la hausse. Jusqu’à fin juin, 150 cas ont été recensés. Depuis 2000, ce chiffre se situait entre 46 et 109, note l’OFSP.

L’OFSP recommande la vaccination

L’an passé, un nombre record de 257 cas d’encéphalite à tiques avaient été enregistrés. Un tel niveau n’avait plus été atteint depuis l’an 2000.

Il existe un vaccin pour cette maladie. L’OFSP le recommande aux groupes à risque. Parmi ceux-ci figurent les personnes habitant ou séjournant dans les régions connues pour abriter des tiques infectées par le virus de la FSME, notamment celles qui se rendent souvent en forêt.

Le site internet “piqure-de-tique.ch”, permet de vérifier, en saisissant son code postal, si on se trouve dans une zone à risque. C’est entre mars et novembre que les tiques sont les plus actives.

Pour la borréliose, aussi appelée maladie de Lyme, il n’existe en revanche pas de vaccin. Pour s’en protéger, il convient alors d’appliquer les conseils de prévention “classiques”, à savoir éviter les endroits à risques, appliquer un répulsif sur la peau et les vêtements et porter des vêtements couvrants, de préférence de couleur claire. Il est ainsi plus facile de repérer les tiques.

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