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La Turquie autorise une journaliste allemande à quitter le pays

Le cas de la journaliste Mesale Tolu, de même que celui du correspondant du journal allemand Die Welt Deniz et de l'activiste Peter Steudtner, a mis à mal la relation entre Berlin et Ankara (archives). KEYSTONE/EPA/ERDEM SAHIN sda-ats

(Keystone-ATS) Un tribunal turc a levé l’interdiction de voyager imposée à la journaliste allemande, Mesale Tolu, arrêtée l’an passé, a communiqué un groupe de soutien de la reporter dans la nuit de dimanche à lundi. Elle est accusée d'”appartenance à une organisation terroriste”.

Son procès va toutefois se poursuivre à partir du 16 octobre, indique le groupe Freiheit für Mesale Tolu (Liberté pour Mesale Tolu). Agée de 33 ans, la journaliste était depuis décembre en liberté conditionnelle après avoir passé sept mois en prison.

Arrêtée en avril puis écrouée, elle est jugée depuis octobre pour appartenance au Parti communiste marxiste-léniniste (MLKP), une formation interdite en Turquie car considérée comme “terroriste”.

Cette citoyenne allemande d’origine turque âgée de 33 ans, qui travaillait notamment comme journaliste et traductrice pour une petite agence de presse turque de gauche, Etkin Haber Ajansi (ETHA), est jugée avec 17 autres personnes. Parmi celles-ci figure son mari, Suat Corlu, qui n’a pas bénéficié de la même mesure. Lui reste interdit de quitter le territoire turc.

Le cas de la journaliste Mesale Tolu, de même que celui du correspondant du journal allemand Die Welt Deniz et de l’activiste Peter Steudtner, a mis à mal la relation entre Berlin et Ankara.

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