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Locarno Festival: la 71e édition débute avec un classique de Laurel et Hardy

Dès mercredi, les fans de cinéma afflueront à nouveau sur la Piazza Grande à Locarno (archives). Keystone/Urs Flüeler sda-ats

(Keystone-ATS) Le coup d’envoi de la 71e édition du Locarno Festival sera donné mercredi soir avec la projection sur la Piazza Grande du classique de Laurel et Hardy “Liberty”. Jusqu’au 11 août, plus de 300 films de 60 pays, dont dix oeuvres suisses inédites, animeront les écrans.

L’ouverte officielle de la 71e édition aura lieu mercredi soir sur la Piazza Grande avec un hommage au réalisateur américain Leo McCaray (1898-1969), à qui la rétrospective du festival est consacrée. Des musiciens accompagneront en direct la projection du film muet “Liberty”, sorti en 1929.

La Piazza Grande devrait ensuite continuer à rire avec la projection en première mondiale de “Les Beaux Esprits” de Vianney Lebasque. Dans ce film inspiré de faits réels, le réalisateur français raconte l’histoire de joueurs de basket-ball qui font semblant d’être handicapés mentaux pour pouvoir participer aux paralympiques de Sydney.

Le premier long-métrage suisse, la comédie “Amur senza fin”, est déjà diffusé mercredi après-midi. Dans ce film pour la TV, le premier en romanche, les conseils non orthodoxes du nouveau prêtre pour sauver un mariage agitent tout un village.

La Suisse sera également bien représentée sur la Piazza Grande avec “Le vent tourne” de Bettina Oberlis, “Un nemico che ti vuole bene” de Denis Rabaglias et “L’Ospite” de Duccio Chiarini.

Ethan Hawke sur le tapis rouge

Plusieurs stars internationales sont attendues sur le tapis rouge. Ethan Hawke recevra un “Excellence Award” le 8 août et présentera son dernier film “Blaze”, portrait du musicien éponyme. Meg Ryan se verra décerner le Leopard Club Award pour sa contribution à l’histoire du cinéma tandis que Jean Dujardin clôturera le festival avec son nouveau film “I feel good”.

La compétition internationale réunit quinze films, dont une seule production suisse, “Glauberberg” de Thomas Imbach. “La Flor” de l’argentin Mariano Llinas est sans conteste le film de plus atypique de la compétition: il dure pas moins de 14 heures.

Cette 71e édition sera la dernière sous l’égide de Carlo Chatrian. L’Italien de 46 ans deviendra directeur artistique de la Berlinale après 2019. Le nom de son ou sa successeur devrait probablement être connu fin août.

SWI swissinfo.ch - succursale de la Société suisse de radiodiffusion et télévision

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