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Le but en or de Neymar

(Keystone-ATS) Incroyable mais vrai, le Brésil n’a jamais remporté le tournoi olympique et s’est fait rosser 7-1 chez lui en demi-finale de la Coupe du monde 2014: charge à Neymar d’effacer ça aux JO de Rio.

“J’espère revenir au Maracana et marquer le but de la victoire, aider par une passe, qui sait, a avancé la superstar barcelonaise. D’une manière ou d’une autre, qu’on soit champions.”

Le Ballon de bronze 2015, défait en finale aux JO 2012, portera tous les espoirs locaux. Et rarement un joueur aura autant eu les clefs de son équipe: le sélectionneur Rogerio Micale les lui a carrément cédées en assumant sans fard qu’il était, et même voulait être “dépendant de Neymar”.

Contre le Japon aisément battu 2-0 samedi dernier en match de préparation, le capitaine “Ney” a en tout cas formé un trio d’attaque très prometteur avec Gabigol et Gabriel Jesus, joyaux de 19 ans convoités par les plus grands clubs européens.

La “Seleçao olimpica” compte aussi des joueurs comme Rafinha Alcantara (FC Barcelone), Marquinhos (PSG) ou Renato Augusto (Pékin Guoan). Ces deux derniers faisaient partie de l’équipe A qui a échoué dès le premier tour de la Copa America du Centenaire en juin, un fiasco de plus dans le foot brésilien actuel qui aiguise d’autant plus les envies de rebond à Rio 2016.

Les Brésiliens disputeront leur premier match jeudi à 21h (heure suisse) contre l’Afrique du Sud jeudi, après la rencontre d’ouverture Irak-Danemark dans leur groupe A.

Il y aura aussi deux chocs dès la première journée de jeudi: Mexique-Allemagne (Groupe C) et Portugal-Argentine (Groupe D).

Le Mexique, tenant du titre, n’a pas de joueurs “européens” dans son effectif mais compte sur son attaquant Peralta, auteur du doublé de la victoire en finale de Londres 2012. Les Mexicains affrontent des Allemands qui rêvent de marcher sur les traces de leurs aînés champions du monde en 2014. L’équipe de Horst Hrubesch s’appuie sur l’un d’entre eux, le défenseur Ginter (sans temps de jeu au Mondial 2014), les frères Sven et Lars Bender ou encore le milieu offensif Goretzka, grand espoir allemand.

Dans l’autre affiche de cette journée inaugurale, les outsiders portugais voudront imiter la bande à Cristiano Ronaldo couronnée à l’Euro. En face, l’Argentine (vainqueur des tournois 2004 et 2008) est sans certitudes: sa Fédération nationale est en pleine crise et plusieurs joueurs n’ont pas été libérés par leurs clubs. Le sélectionneur Julio Olarticoechea a donc dû faire avec les moyens du bord.

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