Le canton de Neuchâtel veut davantage protéger son vignoble
(Keystone-ATS) Dans le canton de Neuchâtel, la surface de vigne se réduit année après année. Fort de ce constat, le Conseil d’Etat souhaite garantir la protection du vignoble en préservant 600 hectares de vigne. Dans une première étape, le canton s’apprête à protéger 46 hectares.
“Vins et vignoble font partie intégrante du patrimoine et de l’identité du canton de Neuchâtel”, écrivent vendredi les autorités dans un communiqué. Par sa démarche, le gouvernement vise à “pérenniser l’activité viti-vinicole neuchâteloise et maintenir sa place au sein des principaux cantons producteurs de Suisse”.
Le Département du développement territorial et de l’environnement (DDTE) met à l’enquête publique, jusqu’au 10 juillet, les modifications du plan d’affectation cantonal de la zone viticole. Cette dernière a pour but de préserver les meilleurs terrains en nature de vigne et de maintenir un paysage viticole caractéristique.
Or toutes les parcelles plantées après l’entrée en vigueur de la loi sur la viticulture de 1976 sont à l’heure actuelle en zone agricole, jouissant de ce fait d’une faible protection, explique le département. La première étape prévue par le plan directeur cantonal consiste donc à intégrer ces vignes dans la zone viticole pour leur garantir une protection à long terme.
La zone viticole existante doit être consolidée sur 33 sites proches de celle-ci, sur les communes de Vaumarcus, St-Aubin – Sauges, Gorgier, Bevaix, Boudry, Milvignes, La Tène, Cressier et Le Landeron. Le projet a fait l’objet d’une démarche d’information et de consultation menée au printemps 2016 auprès des communes, des propriétaires, des milieux intéressés et de la population.
