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Le dossier de Sion 2026 bientôt aux mains du Conseil fédéral

M. Rochat se montre optimiste quant à la "candidature solide" de Sion 2026. KEYSTONE/OLIVIER MAIRE sda-ats

(Keystone-ATS) Le dossier de candidature olympique de Sion 2026 sera remis vendredi au Conseil fédéral, soit quatre jours après le délai. Selon Jean-Philippe Rochat, président du comité d’organisation, il conserve ses contours originaux.

“Tous les points de notre étude de faisabilité montrent que les chiffres articulés jusqu’ici étaient correctement évalués”, souligne M. Rochat, dans une interview au Nouvelliste. Même son de cloche dans un entretien à 24 Heures: “Pas de grande surprise par rapport aux chiffres provisoires annoncés.”

Le budget opérationnel est pour l’instant de l’ordre de 1,7 milliard de francs. Et le comité espère des contributions publiques allant de 800 millions à 1 milliard de francs, a confirmé à l’ats Jean-Philippe Rochat. Des chiffres qui peuvent encore varier en fonction des éléments couverts par la Confédération, notamment les frais de sécurité.

Rappelant la candidature grisonne de 2022, estimée à plus de 3,5 milliards et pour laquelle la Confédération s’était engagée à hauteur d’un milliard, M. Rochat se montre optimiste. Il juge par ailleurs sa candidature “solide”.

Calendrier très serré

Seul point noir: le calendrier. Le Comité international olympique (CIO) annoncera en octobre 2018 les villes sélectionnées pour participer à la phase finale de candidature internationale, qui se déroulera d’octobre 2018 à octobre 2019.

Or, le Conseil national se penchera sur l’objet en septembre 2018 et le Conseil des Etats en décembre, d’après Jean-Philippe Rochat. Une information confirmée par le porte-parole de l’Office fédéral du sport Christoph Lauener.

Par ailleurs, la date du 25 novembre 2018 a été esquissée pour d’éventuels référendums dans les cantons concernés, précise M. Rochat. Sion 2026 débutera donc sa campagne internationale sans savoir si les populations acceptent le projet ou si la Confédération lui allouera une contribution.

Le flou persisterait pour plusieurs mois, si la décision fédérale devait faire l’objet d’un référendum national. Une telle situation serait intenable pour les organisateurs. “Le CIO nous a fixé un délai pour le 30 janvier 2019”, indique M. Rochat. “Toutes les procédures administratives doivent être terminées d’ici-là, sinon nous sommes hors course.”

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