Le groupe jurassien Acrotec ouvre une usine à Genève
(Keystone-ATS) Le groupe jurassien de composants horlogers Acrotec s’établit pour la première fois à Genève. Il a annoncé mercredi avoir ouvert un site à Meyrin (GE) pour sa filiale de traitements de surface STS.
“Le seul berceau horloger où nous n’étions pas encore présents était Genève”, a déclaré celui qui a lancé la société STS, Frédéric Saulcy. Ce bâtiment de production doit être actif principalement sur l’horlogerie, la joaillerie haut de gamme et les articles d’écriture.
L’entreprise souhaite surtout se rapprocher de la clientèle genevoise. D’une superficie de 450 m2, le site a demandé au total un investissement de 2,5 millions de francs, ajoute le directeur de STS Meyrin Sébastien Legrand. Il pourra prendre en charge 10 millions de pièces par an.
De six personnes, le dispositif doit passer à 12 collaborateurs d’ici fin 2018. STS Meyrin offre un traitement de surface au rhodium dur, fabriqué en exclusivité au sein de la société.
Centaines d’employés
Lancée en 2006, la société STS pourrait dépasser la centaine d’employés cette année. Elle représente le principal prestataire en matière de traitement de surface pour l’horlogerie haut de gamme.
Au total, Acrotec se constitue lui d’une douzaine d’entreprises actives notamment dans le décolletage, le sertissage et le traitement de surface. Le groupe, qui rassemble 700 salariés, dispose d’un chiffre d’affaires de 160 millions de francs.
Exportant vers 40 pays, Acrotec totalise un peu plus de la moitié de ses revenus dans l’horlogerie. Mais il oeuvre aussi pour l’électronique, l’industrie automobile, les techniques médicales ou encore l’aéronautique.
