Le Kremlin dément les rumeurs de naissance d’un enfant de Poutine
(Keystone-ATS) Le Kremlin a catégoriquement démenti vendredi des rumeurs reprises dans des médias européens sur la naissance d’un enfant du président russe. Certains médias affirment que Vladimir Poutine a accompagné la mère de l’enfant dans une clinique tessinoise pour l’accouchement.
“Les informations sur la naissance d’un bébé dont le père est Vladimir Poutine sont fausses”, a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, cité par l’agence Ria Novosti.
“J’envisage de m’adresser aux personnes qui ont de l’argent pour qu’elles organisent un concours du meilleur canular journalistique”, a ironisé M. Peskov dans une déclaration à la version russe du magazine Forbes.
Des médias européens ont annoncé sur la foi d’informations non sourcées la naissance d’un enfant dont le président russe serait le père. Les agences italiennes ansa et AdnKronos mentionnent la clinique Sant-Anna di Sorengo à Lugano (TI) comme lieu de l’accouchement.
Séparé de son épouse en 2013
En décembre, M. Poutine, père de deux filles et très discret sur sa vie privée, avait surpris son auditoire en avouant être “amoureux” sans préciser de qui.
En avril 2013, il avait annoncé publiquement s’être séparé de son épouse Lioudmila, après 30 ans de mariage. Depuis, les Russes se demandent s’il a retrouvé l’amour.
Le chef de l’Etat russe a publiquement démenti dans le passé la liaison avec une ancienne sportive russe, Alina Kabayeva, que lui prêtait un tabloïd russe. Selon les agences italiennes, cette dernière est la mère du nouveau-né.
En bonne santé
Omniprésent de coutume dans les médias russes, Vladimir Poutine n’est pas apparu en public depuis le 5 mars, suscitant des interrogations sur les réseaux sociaux sur son état de santé. “Il est tout à fait en bonne santé”, avait affirmé jeudi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, à la radio Echo de Moscou.
Les télévisions russes ont diffusé vendredi des images et des déclarations du président tournées, selon elles, vendredi au moment où il recevait un responsable russe dans sa résidence de Novo-Ogarevo, dans la banlieue de Moscou.
