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Le meurtrier arrêté s’était porté volontaire pour le test ADN

(Keystone-ATS) Plus de 13 ans après le viol et le meurtre d’une adolescente de 16 ans, un suspect a été arrêté par la police néerlandaise. Il était volontaire dans le cadre de contrôles ADN effectués sur plus de 7000 personnes, a indiqué lundi le parquet de Leeuwarden, dans le nord des Pays-Bas.

Au cours de la nuit du 31 avril au 1er mai 1999, alors qu’elle rentrait chez elle à vélo, la jeune fille de 16 ans avait été violée et égorgée, avant que son corps ne soit abandonné dans un champ à Veenklooster, près de Leeuwarden.

Selon l’agence de presse néerlandaise ANP, le suspect arrêté dimanche soir est un homme de 44 ans qui vivait à environ deux kilomètres du champ où le corps avait été retrouvé.

Loi modifiée

L’enquête, qui s’était enlisée, avait été rouverte à la suite de la modification en avril d’une loi néerlandaise.

Celle-ci autorise désormais la police à effectuer des prélèvements ADN sur un large groupe de personnes et à les comparer aux traces ADN prélevées sur une scène de crime dans le but d’identifier un suspect, directement ou en retrouvant un membre de sa famille via des similitudes dans les traces ADN.

Plus de 7000 hommes de la région s’étaient soumis à un prélèvement au cours du mois de septembre. L’homme arrêté se serait lui-même porté volontaire pour effectuer ce prélèvement, a assuré l’ANP.

A l’époque du meurtre, deux demandeurs d’asile de nationalités afghane et irakienne avaient été accusés, entraînant une poussée de la xénophobie aux Pays-Bas. Ils avaient déjà à l’époque été lavés de tout soupçon grâce à des tests ADN.

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