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Le Musée de Londres expose la collection secrète de Scotland Yard

(Keystone-ATS) De la première affaire criminelle résolue grâce à une empreinte digitale en 1905 aux cordes ayant servi à la pendaison de condamnés à mort: le Musée de Londres retrace l’histoire du crime britannique à travers la collection jusque-là gardée secrète de Scotland Yard.

L’exposition baptisée “The Crime Museum Uncovered” (Le Musée du Crime révélé”) s’ouvre vendredi jusqu’au 10 avril et rassemble 600 des 2000 objets amassés depuis le milieu du 19e siècle au siège de la célèbre police londonienne, une collection baptisée “Crime Museum”. Jusqu’ici, seuls les officiers de police y avaient accès dans le cadre de leur formation, ainsi que “les invités” de Scotland Yard, selon la commissaire adjointe de l’exposition Jackie Kelly.

Parmi ces invités figurent des personnalités aussi célèbres qu’Arthur Conan Doyle ou le magicien Houdini mais aussi un journaliste du quotidien français Le Figaro qui a signé le registre des visiteurs en 1877.

Pas une glorification du crime

L’objectif affiché de l’exposition est de présenter au grand public la manière d’opérer de sa police, l’évolution des technologies à sa disposition ainsi que les différents visages des criminels auxquels elle a été confrontée. Le projecteur est aussi braqué sur leurs victimes, “dont on se rappelle peu souvent les noms”.

Au total, 24 affaires criminelles sont évoquées, de 1905 à 1975, date limite choisie pour éviter de heurter les familles encore en vie des victimes. Le musée se défend toutefois d’avoir voulu glorifier le crime ou les criminels.

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