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Le nombre d’homicides diminue, mais les tentatives augmentent

Le risque d'être pris pour cible par une connaissance ou un proche est plus important que le risque d'être attaqué par un inconnu, relève l'Office fédéral de la statistique (archives). Keystone/MARTIAL TREZZINI sda-ats

(Keystone-ATS) Entre 2009 et 2016, le nombre moyen d’homicides en Suisse était de 49 – ce qui correspond à une baisse de 38% par rapport à la période 2000-2004. Mais les tentatives de meurtre sont en hausse de 24%, à 172 par an en moyenne.

Dans la sphère domestique, ce sont les femmes qui sont majoritairement victimes d’homicides, lesquels sont généralement perpétrés par des hommes, lit-on lundi dans un communiqué de l’Office fédéral de la statistique (OFS). En dehors de ce cercle, plus de 80% des victimes sont de sexe masculin.

Sur le plus long terme, la statistique policière de la criminalité indique que la proportion d’homicides pour 100’000 habitants a diminué, passant de 1,5 (en 1983) à environ 0,5 (2016).

Rarement un inconnu

De 2009 à 2016, un tiers des personnes attaquées avaient un lien de parenté ou de couple avec le prévenu (“relation domestique”), tandis que pour un quart, l’auteur n’était qu’une connaissance. Pour 27% des personnes attaquées, c’était un inconnu.

Ainsi, le risque d’être pris pour cible par une connaissance ou un proche est plus important que celui d’être attaqué par un inconnu, souligne l’OFS.

Les chiffres révèlent en outre que la proportion de victimes visées par une arme à feu a diminué de 34 à 20%. Le plus souvent, c’est une arme blanche qui est utilisée.

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