Le prix Nobel de littérature attribué jeudi
(Keystone-ATS) L’attribution du Nobel de littérature ce jeudi à 13h00 suscite maintes spéculations d’experts. Parmi les noms les plus fréquemment cités apparaissent ceux de la Canadienne Alice Munro et du Japonais Haruki Murakami.
Le prix Nobel typique écrit des romans en anglais et est d’origine européenne. Il a en moyenne 65 ans et, dans presque un cas sur deux, porte barbe ou moustache, résume la télévision publique suédoise SVT.
Pour maints spécialistes, une femme ou un Nord-Américain serait un choix logique. Les Etats-Unis n’ont pas obtenu cette récompense depuis 1993, avec Toni Morrison. Depuis 1901, douze femmes ont reçu cette distinctions parmi 108 lauréats.
Parmi les experts interrogés par le quotidien suédois “Svenska Dagbladet”, les noms d’Alice Munro, de l’Américain Philip Roth et de l’Algérienne Assia Djebar reviennent souvent lorsqu’il s’agit de nommer l’écrivain qu’on “aimerait voir gagner”. Murakami est évoqué lorsqu’il s’agit d’indiquer le possible lauréat.
Paris et indices
L’Albanais Ismail Kadaré, le Somalien Nuruddin Farah et le Britannique Salman Rushdie seraient également en mesure de devenir le lauréat 2012. “Le continent africain est celui qui a le moins fréquemment reçu le prix Nobel de Littérature”, a déploré un critique de la radio publique suédoise SR, Gunnar Bolin.
Le poète syrien Adonis, les romanciers américains Joyce Carol Oates et Don DeLillo ainsi que l’Israélien Amos Oz et le Néerlandais Cees Nooteboom font partie des possibles lauréats. Peu académique mais souvent efficace, la consultation des sites Internet de paris peut donner une idée du lauréat.
Mercredi, Ladbrokes donnait Murakami favori devant le Hongrois Peter Nadas, alors que le Japonais est précédé du Chinois Mo Yan chez Unibet. Alice Munro est respectivement à la quatrième et troisième place.
Le lauréat 2011 fut le poète suédois Tomas Tranströmer. Le Nobel de littérature s’accompagne de 8 millions de couronnes (1,1 million de francs), somme inférieure de 20% à celle des années précédentes, crise économique oblige.
