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Le procès des meurtrières présumées de Kim Jong-nam début octobre

Un nouvel épisode début octobre pour éclaircir le meurtre de Kim Jong-nam (à gauche) (en comparaison son demi-frère Kim Jong Un est à droite sur l'image) KEYSTONE/AP/SHIZUO KAMBAYASHI, WONG MAYE-E sda-ats

(Keystone-ATS) Le procès des deux femmes suspectées du meurtre du demi-frère du leader nord-coréen Kim Jong-un s’ouvrira le 2 octobre prochain en Malaisie, a annoncé vendredi la Cour suprême malaisienne. Les deux femmes clament leur innocence.

L’Indonésienne Siti Aisyah, âgée de 25 ans, et la Vietnamienne Doan Thi Huong, 28 ans, ont été mises en examen du meurtre de Kim Jong-nam à l’aéroport international de Kuala Lumpur le 13 février. Elles sont accusées d’avoir aspergé son visage d’un agent neurotoxique mortel. Les deux femmes ont expliqué aux enquêteurs qu’elles pensaient participer à une émission de télé-réalité.

Vendredi, les deux suspectes menottées et portant un gilet pare-balle ont été conduites sous bonne escorte devant la Haute Cour à Shah Alam, un district proche de l’aéroport à la périphérie de Kuala Lumpur.

Elles seront entendues lors de la première audience du procès le 2 octobre et jugées conjointement, a précisé Azmi Ariffin, le juge chargé de l’affaire. Les deux femmes encourent la peine capitale. Le procès est censé duré 23 jours.

Quatre personnes toujours recherchées

Dès le début de cette affaire retentissante, la Corée du Sud a accusé le Nord d’avoir orchestré l’assassinat de Kim Jong-Nam, un critique du régime nord-coréen qui vivait en exil, ce que Pyongyang a toujours démenti.

Des images de vidéo-surveillance du 13 février montrent la victime approchée par derrière par deux femmes, dont l’une semble lui projeter quelque chose au visage. Kim Jong-Nam a succombé pendant son transfert à l’hôpital.

Des traces de VX, un agent neurotoxique si puissant qu’il est considéré comme une arme de destruction massive, ont été retrouvées sur son visage.

La police malaisienne recherche toujours quatre Nord-coréens soupçonnés d’avoir participé à l’assassinat. Ces derniers ont fui la Malaisie le jour des faits pour regagner Pyongyang.

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