Des perspectives suisses en 10 langues

Le vent du boulet

(Keystone-ATS) “Huit titres du Grand Chelem, cinq Open d’Australie: je suis fier de posséder ce palmarès. Mais gagner ici n’est jamais simple. Croyez moi !”. Novak Djokovic avoue avoir senti le vent du boulet.

“Au troisième set, j’ai ressenti des contractions à ma jambe. J’ai alors vraiment douté… Mais les douleurs sont parties et j’ai pu reprendre le contrôle du match, explique-t-il. Le souvenir de notre finale de 2013 m’a beaucoup aidé. Il y a deux ans, Andy avait lâché prise après deux sets et demi. Je me disais que l’histoire pouvait se répéter”.

Premier titre du Grand Chelem en tant que mari et père, cet Open d’Australie revêt bien sûr une saveur particulière pour Novak Djokovic. “J’ai vraiment la sensation que c’est à Melbourne où je donne ma pleine mesure”, affirme le seul joueur de l’ère Open à s’être imposé à cinq reprises en Australie.

“Il crampait au début du troisième set. Mais sur la fin de cette manche, il bougeait d’une manière extraordinaire… Le voir ainsi en difficulté m’a quelque peu distrait. Il y a un instant où je suis sorti du match et c’est bien cela le plus décevant ce soir”. Même s’il connaît Novak Djokovic par coeur, Andy Murray a le sentiment d’avoir été quelque peu grugé lors de cette finale. “J’ai eu mes chances, peste-t-il. J’aurais pu gagner le premier set et j’avais un break d’avance au troisième”. Un break d’avance contre un rival qu’il croyait dans les cordes. Funeste erreur. “Il y a une règle de base dans le tennis: se concentrer uniquement sur son jeu: je l’ai oubliée ce soir”, avoue-t-il.

SWI swissinfo.ch - succursale de la Société suisse de radiodiffusion et télévision

SWI swissinfo.ch - succursale de la Société suisse de radiodiffusion et télévision