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Les ponts suisses des années 1960 ne représentent pas de danger

Le viaduc de Chillon (VD) sur l'autoroute A9 avait été complètement assaini de 2014 à 2015. KEYSTONE/ANTHONY ANEX sda-ats

(Keystone-ATS) De l’avis du directeur de l’Office fédéral des routes (OFROU), les ponts suisses des années 1960 ne représentent pas de danger particulier. Ils font l’objet d’inspections régulières, tous les cinq ans.

En Suisse, il y a aussi des ponts datant des années 1960. Mais selon Jürg Röthlisberger, directeur de l’OFROU, cela ne pose pas de problème. “Il n’y a pas de ponts vieux ou modernes. L’essentiel réside plutôt dans l’entretien continu de ces infrastructures”, a-t-il expliqué mardi dans l’émission 10 vor 10 de la SRF.

Les ponts de conception des années 1960 ne représentent pas plus de danger que d’autres. Ils sont adaptés aux nouvelles normes de sécurité, ajoute-t-il. Et le directeur se dit convaincu que les Italiens procèdent aux mêmes ajustements qu’en Suisse, “mais c’est peut-être une question de financement”.

Un avis partagé par Eugen Brühwiler, responsable du Laboratoire de maintenance, construction et sécurité des ouvrages à l’EPFL, interrogé par la RTS dans le 19:30. Pour lui, ce pont à Gênes était connu pour sa construction vulnérable, nécessitant un travail d’entretien à la hauteur.

“Les collègues italiens connaissent très bien les questions qui se posent avec leurs viaducs. Mais, reste la question: est-ce qu’ils interviennent au moment opportun?”. En Suisse, une inspection principale des ponts est menée tous les cinq ans. Les aspects de construction les plus critiques sont passés en revue, notamment les joints de dilatation. C’est ainsi qu’on peut adapter les infrastructures soumises à des charges toujours plus lourdes.

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