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Les unions et les naissances en hausse en Suisse

(Keystone-ATS) Les couples de Suisse se sont davantage unis l’an dernier. Les mariages ont crû de 3,6 % par rapport à 2013 et les partenariats enregistrés de 2,9 %. En parallèle, les naissances ont épousé la même tendance, en progression de 1,2 %.

L’année 2014 a donné lieu à environ 41’200 mariages. Autant les unions entre ressortissants suisses (+4,4 %), étrangers (+3,9 %) que mixtes (+2,4 %) ont augmenté. Tous les cantons, sauf trois (Tessin, Schwyz et Nidwald) affichent une avancée.

Les couples du même sexe ont suivi la même courbe. Un peu plus de 700 d’entre eux ont décidé d’unir leur destin. Mais cette hausse découle uniquement des femmes (+16,5 %), les hommes ayant moins recouru à ce droit que douze mois auparavant, indique mardi l’Office fédéral de la statistique (OFS), communiquant les résultats provisoires du mouvement naturel de la population.

Davantage de garçons

Les naissances ont également présenté une progression, passant de 82’700 à 83’800 en un an. Comme chaque année, les garçons se révèlent plus nombreux (43’100) que les filles (40’700), soit un rapport de 106 pour 100, constate l’OFS.

Les femmes sont toujours plus âgées lorsqu’elles deviennent mères. Elles ont affiché en moyenne 31,8 ans au compteur, contre 31,6 en 2013. Le nombre moyen d’enfants par femme en âge de procréer reste stable, à environ 1,5. Constat: la Suisse recense davantage de naissances parce que la population croît.

Au niveau cantonal, Fribourg (+5,5 %), côté romand, ainsi qu’Obwald (+13,2 %), Thurgovie (+5,7 %) ou Appenzell Rhodes-Extérieures (+5,6 %) mènent la danse des champions de la hausse de la natalité. A l’autre extrémité du classement se trouvent Nidwald (-6,4 %) et Appenzell Rhodes-Intérieures (-10,6 %).

Moins de décès

La progression naturelle a franchi la barre des 20’000 personnes pour la première fois depuis la moitié des années 1990, s’établissant à 20’200. Un résultat à mettre aussi au compte du recul des décès: 63’600, soit -2,1 %. Mais l’OFS table sur une hausse régulière des disparitions ces prochaines années, en raison du vieillissement de la population et de la génération du baby-boom.

Ce solde démographique positif est observé dans la plupart des cantons. L’écart le plus élevé est constaté à Zoug, Fribourg et Genève. Seuls Bâle-Ville, Schaffhouse, le Tessin et Uri font état d’un rapport négatif.

Egalement en repli en 2014, les divorces. Mais rien de nouveau: cette tendance dure depuis 2006. L’an dernier, ces séparations ont diminué de 3,7 %, passant de 17’000 à 16’500. Si la courbe ne s’inverse pas, le divorce ne touchera que deux couples mariés sur cinq à l’avenir, pronostique l’organe fédéral.

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