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Ligue des champions: Bâle battu chez lui par Benfica

(Keystone-ATS) Football – Trois semaines après son exploit à Old Trafford, le FC Bâle est redescendu sur terre. Les Rhénans ont été battus 2-0 par Benfica au Parc St-Jacques lors de la 3e journée de la Ligue des champions.
Cette défaite hypothèque bien sûr leurs chances d’accéder au huitièmes de finale. Elle a été concédée devant une équipe dont la maîtrise dans le jeu fut remarquable. Benfica a forcé la décision sur des réussites de Bruno César (20e) et de Cardozo (75e).
L’issue de cette rencontre livre un enseignement majeur: ce Benfica 2011/2012 est une grande équipe, capable d’aller très loin dans cette Ligue des Champions. Elle est d’un calibre supérieur à l’AS Rome, qui avait soufflé l’an dernier au FCB le ticket pour les huitièmes de finale.
Malgré tout le brio de Shaqiri, le FC Bâle n’a pas tenu le choc. Pour sa grande “première” sur la scène européenne, Heiko Vogel peut regretter l’effacement d’Alex Frei et les contre-performances de Fabian Frei et de Granit Xhaka. Le nouvel entraîneur du FC Bâle savait trop bien qu’aucune défaillance individuelle ne pouvait être tolérée face à un tel adversaire. Ses joueurs n’ont tout simplement pas été à la hauteur de l’événement.
Sous la régie du Belge Witsel, la “légion étrangère” du Benfica – aucun Portugais n’était titulaire – a, ainsi, exercé une emprise certaine en début de rencontre. A la 20e, elle recueillait le juste salaire de ses efforts avec l’ouverture du score de Bruno César. Le Brésilien était à la conclusion d’un contre magistral initié par Witsel et Gaitan.
Le scénario de la seconde mi-temps épousait parfaitement celui de la première. L’entame était pour Benfica avec une “balle de match” pour Emerson à la 54e. Le latéral brésilien exploitait une erreur d’Abraham pour se présenter seul devant Sommer qui pouvait intervenir. Le portier du FCB fut toutefois moins heureux à la 75e sur le 2-0 de Cardozo qui venait d’entrer en jeu. Surpris sur son premier poteau, sa responsabilité est engagée sur le coup-franc victorieux du Paraguayen.
Manchester United a lui dû trimer pour battre Otelul Galati (0-2) et se replacer dans ce groupe C, dominé par Benfica. Les Anglais n’ont dû leur salut qu’à deux penalties de Wayne Rooney dans la dernière demi-heure.

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