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Ligue des champions: le Real s’offre le triplé

(Keystone-ATS) Le Real Madrid restera pour la troisième année consécutive roi d’Europe, la treizième fois de son histoire.

Les Espagnols ont remporté 3-1 une finale rocambolesque contre Liverpool grâce à une des pires prestations qu’un gardien ait jamais livrées et un des plus beaux buts de l’histoire de la compétition.

Quatre épisodes de ce match désarticulé resteront forcément dans les mémoires. Avec un mauvais acteur principal: Loris Karius, coupable de deux gestes inadmissibles à ce niveau et qui a pour le coup refusé de passer la médaille du finaliste autour de son cou.

Premier acte: le 1-0 de la 51e. Karius a offert l’ouverture du score en voulant relancer à la main, alors que Karim Benzema était juste devant lui. Le Lyonnais a simplement tendu la jambe, regardant ensuite le ballon filer tout doucement dans les buts.

Deuxième acte: le 3-1, inscrit par Gareth Bale d’une lourde frappe à la 83e. Lourde, certes, mais centrée et que Karius autait dû maîtriser sans problème. Sauf que l’Allemand s’est encore complètement raté et a ainsi annihilé les dernières velléités des Reds.

Bale avait déjà été un des hommes forts du match en signant le 2-1 à la 63e d’un joyau: un retourné acrobatique à la réception d’un centre de Marcelo (troisième épisode marquant). Le Gallois était entré en jeu deux minutes plus tôt seulement. Encore un coaching gagnant pour Zinédine Zidane.

Peut-être un peu “à l’arrache”, ce succès n’en est pas moins un pavé de plus sur le glorieux chemin de Zizou, qui devient ainsi le premier entraîneur à soulever trois fois de suite la plus belle de toutes les coupes promises aux clubs.

Pour bien mesurer ce qu’a accompli le Marseillais: plus aucune équipe n’avait réalisé la passe de trois depuis Bayern Munich (1974 – 1976), et pareil exploit n’était arrivé que trois fois auparavant (le Real lors des cinq premières éditions de 1956 à 1960 et Ajax Amsterdam de 1971 à 1973).

Liverpool, dominé la plupart du temps mais qui avait égalisé à la 55e par Sadio Mané (lequel a encore tiré… sur le poteau à la 70e), était un peu trop juste pour détrôner les rois madrilènes. Les Anglais ont été assommés dès la 30e minute, avec la sortie sur blessure de celui qui permettait les espoirs les plus fous, Mohamed Salah, protagoniste malheureux du premier moment fort de ce match.

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