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Ligue des champions: les Reds retrouvent la finale

(Keystone-ATS) Liverpool n’a pas laissé échapper l’occasion. Sur la voie royale après le 5-2 de l’aller, les Reds ont conclu le travail lors du retour, malgré une défaite 4-2 en Italie contre l’AS Rome.

Le score final est quelque peu trompeur. Liverpool a mené 1-0 puis 2-1, et a tenu le 2-2 jusqu’à la 86e. Les deux réussites de Nainggolan (86e/94e pen) sont tombées bien trop tard pour remettre en question l’issue de cette double confrontation riche en buts.

Liverpool et son attaque de feu, avec désormais 40 buts inscrits depuis la phase de groupes, a mérité sa place en finale après une série de performances ébouriffantes. On peut déjà parier que Zinédine Zidane et ses hommes du Real Madrid doivent déjà plancher sur des stratégies pour museler l’infernal trio composé de Salah, Firmino et Mané. Mais d’un autre côté, la défense rouge est loin d’être toujours d’une sérénité absolue…

Avec le confortable matelas de sécurité acquis à Anfield Road malgré les deux buts concédés, Liverpool avait de quoi voir venir. Même si le sort connu par Barcelone au Stadio Olimpico en quarts de finale pouvait donner matière à réflexion, les hommes de Jürgen Klopp ont maîtrisé cette demi-finale retour sans trembler, ou presque. La Roma n’a en effet jamais donné l’impression d’être en mesure de réaliser un nouveau miracle. Les Anglais n’ont même pas eu besoin du talent de Salah, assez effacé pour une fois et trop souvent hors-jeu.

Grosses erreurs

La solidité défensive des Italiens chez eux a volé en éclats contre la meilleure attaque de la compétition. Les Romains ont de plus bien aidé leurs adversaires en commettant de grosses erreurs qui ont engendré les réussites de Mané (9e) et Wijnaldum (25e). Et même le malheureux autogoal de Milner, sur qui un dégagement de Lovren rebondissait, n’allait pas perturber outre mesure la sérénité des visiteurs (15e).

Car l’AS Rome, sans doute prise entre la volonté d’aller de l’avant et la peur des redoutables contres adverses, ne trouvait pas le moyen d’emballer la rencontre, d’insuffler le doute dans les esprits anglais. A la reprise toutefois, Dzeko égalisait pour la deuxième fois, après un arrêt de Karius sur un essai du remuant El Shaarawy (52e).

Les Italiens connaissaient alors un bon passage, et ils mettaient les visiteurs en difficulté à plusieurs reprises, sans conclure. Karius a aussi effectué quelques parades décisives. Il ne pouvait cependant pas éviter le 3-2 sur une frappe de Nainggolan (86e) qui mettait un terme à l’invincibilité des Reds cette saison en C1.

Huitième finale

Liverpool disputera ainsi sa première finale depuis celle perdue en 2007 contre l’AC Milan, et la huitième de son histoire. Les Reds ont remporté cinq fois la Coupe aux grandes oreilles: 1977, 1978, 1981, 1984 et 2005.

L’affiche de la finale de Kiev ne sera pas inédite: le Real Madrid et Liverpool avaient été aux prises au stade ultime de la compétition en 1981 à Paris, avec un succès 1-0 des Anglais au terme d’une partie cadenassée. Le match à venir devrait en toute logique s’avérer bien plus spectaculaire.

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