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Los Angeles, le charme à l’américaine

(Keystone-ATS) Le comité de Los Angeles 2024 a exposé sa vision des Jeux, mardi à l’EPFL à Lausanne. “La star, c’est notre candidature”, a répété le maire de la mégapole californienne, Eric Gracetti.

Travailler ensemble pour le futur de l’olympisme, tel a été le leitmotiv avancé d’emblée par le patron de la candidature angeleno, Casey Wasserman. “On peut aider à redéfinir le sport olympique, a-t-il appuyé. Ce n’est pas une question d’argent, d’ego ou de fierté américaine. Non, c’est plus profond que ça. Ces Jeux doivent être le début d’une nouvelle ère. Et nous ne sommes pas dans une situation d’ultimatum, mais bien de partenariat.”

Le comité a rappelé qu’il n’y avait pas que les athlètes américains qui avaient fait de Los Angeles leur camp de base, mais que 58 médaillés de Rio s’entraînaient à l’année dans la Cité des Anges. Et que les citoyens de L.A. font presque tous preuve d’un enthousiasme débordant à l’idée d’accueillir à nouveau les Jeux.

Bombardé de questions, le maire de Los Angeles Eric Garcetti a mis en avant la jeunesse bouillonnante dans sa ville. “L.A. est la ville la plus en forme des Etats-Unis, a-t-il lancé avec ce charme et ce sourire éternel qu’ont les Américains en face des caméras. Il s’agit d’une candidature pour les gens! On veut toucher l’âme et le coeur des gens. Et puis la star de notre candidature, c’est la candidature elle-même.”

Alors que le président français Emmanuel Macron pèse de tout son poids politique sur la candidature parisienne, Los Angeles a tenu à souligner que la Maison-Blanche était derrière le projet. “Il y a une véritable unité”, a précisé Eric Garcetti. L’ancien champion du sprint Michael Johnson a même ajouté que “tant les Démocrates que les Républicains supportent cette candidature. Eux qui passent leur temps à être divisés, ils ont trouvé un lien d’unité.”

Pour conclure, Eric Garcetti a tenu à montrer que le modèle économique mis en place par Los Angeles avec un financement entièrement privé était la meilleure des choses. “Il faudrait que les autres villes suivent cette tendance, a-t-il estimé. Les stades qui ont été construits l’ont été pour les gens. Et puis les Jeux de 1984 ont permis de mettre sur pied un nouveau type de sponsoring pour le CIO.”

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