Marc Furrer visera la présidence de la Fédération

(Keystone-ATS) Les clubs de Ligue nationale ont décidé à l’unanimité de présenter leur président, Marc Furrer, à la succession de Philillpe Gaydoul à la tête de la Fédération suisse de hockey sur glace.
L’élection aura lieu le 18 septembre à Lucerne. Les clubs de la LN étaient réunis à Lucerne en assemblée générale.
Philippe Gaydoul a préféré se retirer à la suite de son engagement comme actionnaire majoritaire des Kloten Flyers. L’ancien propriétaire de la chaîne Denner, après trois ans de présidence, a compris qu’il lui serait difficile d’être à la fois juge et partie à la Fédération avec son implication dans le club zurichois. Il aurait pu tenter de soumettre son maintien au vote des clubs mais il aurait sans doute encaissé une fin de non-recevoir qui aurait terni de façon imméritée la fin de son mandat.
Marc Furrer (61 ans), ancien collaborateur d’Adolf Ogi quand celui-ci siégeait au Conseil fédéral et président de Commission fédérale de la Communication (ComCo), présidait la Ligue nationale depuis 2007. Cet ancien rameur de haut niveau va donc diriger tout le hockey suisse après avoir dirigé son élite. La Regio League, l’autre entité de la FSHG, ne présentera pas de candidat ce qui devrait conduire à l’élection du Soleurois Marc Furrer à l’unanimité.
Son successeur à la tête de la Ligue nationale sera selon toute vraisemblance le Valaisan Pius-David Kuonen (Viège). Cet ancien joueur de Sierre, Viège et Fribourg Gottéron figure depuis de nombreuses années dans le comité directeur de la Ligue suisse. Son titre exact sera président du sport d’élite de la FSHG. Il doit également être élu par l’Assemblée de la FSHG le 18 septembre. S’il passe, il deviendra de facto vice-président de la FSHG aux côté d’un autre Valaisan Jean-Marie Viaccoz, président de la ligue amateurs (RegioLeague).
A neuf jours du début du Championnat de LNB, les clubs ont décidé de supprimer la procédure de sélection des play-off. Ainsi, les quarts de finale des play-off seront établis selon le classement du tour de qualification (1 contre 8, 2 contre 7, etc) et non plus par un choix des trois premiers qui pouvaient choisir leur adversaire parmis les équipes classées du 5e au 8e rangs.