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Marina Carobbio renonce à être candidate à la présidence de l’USS

Marina Carobbio devrait accéder à la présidence du Conseil national en 2019 (archives). KEYSTONE/PETER SCHNEIDER sda-ats

(Keystone-ATS) Marina Carobbio renonce à être candidate à la présidence de l’Union syndicale suisse (USS). La conseillère nationale tessinoise entend se concentrer sur son mandat institutionnel: elle devrait accéder à la présidence de la Chambre du peuple l’année prochaine.

Dans une interview accordée vendredi au quotidien La Regione, la députée socialiste juge qu’il serait “très difficile de porter ces deux charges en même temps, surtout en devant mener une sorte de campagne électorale pour la présidence de l’USS”. Selon elle, le choix “n’a pas été simple”: devenir présidente de l’USS “était un défi qui m’intéressait”, explique-t-elle.

La succession de l’actuel président Paul Rechsteiner sera réglée lors du Congrès de l’USS du 1er décembre. Deux candidats restent en lice après les retraits de Mme Carobbio et du conseiller national Mathias Reynard (PS/VS): le conseiller d’Etat vaudois Pierre-Yves Maillard et la conseillère nationale Barbara Gysi (PS/SG).

Le ministre vaudois de la santé, candidat officiel du syndicat Unia, semble avoir les faveurs de la cote. Mais, pour Marina Carobbio, les chances de Barbara Gysi sont intactes. Tout dépendra de la campagne que les candidats feront auprès des fédérations syndicales, dit-elle. “A compétences égales, il est important que ce soit une femme qui dirige l’USS”, précise toutefois la Tessinoise.

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