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Mise en garde de l’UE après le vote tessinois

Le ministre italien des Affaires étrangères Paolo Gentiloni s'est entretenu avec Didier Burkhalter (archives). KEYSTONE/AP/PETROS KARADJIAS sda-ats

(Keystone-ATS) Le vote du Tessin en faveur d’une limitation du nombre de travailleurs étrangers sur son territoire ne va pas faciliter les difficiles discussions sur la question de la libre circulation des ressortissants de l’UE en Suisse. La Commission européenne l’a déclaré lundi.

Cette question est suivie de près tant en Suisse qu’au Royaume-Uni, dans le contexte du Brexit et de la future relation que Londres cherchera à négocier avec l’UE. D’où la volonté de Bruxelles de se montrer ferme.

“Nous prenons acte du vote intervenu hier (dimanche) dans le Tessin qui, d’après ce que nous comprenons, doit encore être validé par le gouvernement fédéral”, a déclaré lundi lors d’un point presse Margaritis Schinas, porte-parole de la Commission.

“Le vote ne va pas faciliter d’une quelconque manière des discussions déjà difficiles”, a-t-il ajouté.

Gentiloni insiste

Lors d’un entretien téléphonique avec son homologue italien des Affaires étrangères Paolo Gentiloni, le conseiller fédéral Didier Burkhalter a confirmé que le vote d’hier n’aura pas de conséquences immédiates sur les travailleurs frontaliers italiens.

M. Gentiloni a pour sa part rappelé que toute discrimination à l’encontre des frontaliers italiens serait un frein à l’entente entre l’UE et la Suisse.

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