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Nashville: le cauchemar continue

(Keystone-ATS) Le cauchemar continue pour Nashville. Quarante-huit heures après une défaite improbable lors de l’acte I de la finale de la Coupe Stanley face à Pittsburgh, les Predators ont à nouveau bu la tasse.

Roman Josi ,Yannick Weber et Nashville se sont inclinés 4-1 pour être menés désormais 2-0 dans cette finale avant de livrer les deux prochains matches sur leur glace, samedi et lundi. Deux matches que les Predators doivent impérativement remporter pour avoir une chance raisonnable de cueillir le titre. Et pour faire mentir les statistiques qui n’accordent que 10 % de chance à une équipe de gagner la Coupe Stanley après avoir perdu les deux premiers matches de la finale… Pittsburgh est la 46e formation depuis 1939 à mener 2-0 en finale de cette Coupe Stanley.

Pour la neuvième fois déjà dans ces séries finales, Pittsburgh, toujours sans Mark Streit surnuméraire, s’impose malgré un nombre inférieur de lancers par rapport à l’adversaire, 27 contre 38 mercredi soir. Tout s’est joué à l’entame de l’ultime période. Les Penguins ont inscrit trois buts en l’espace de 198” par Jake Guentzel (40”10), Scott Wilspon (43’13”) et Evgeny Malkin (43”28). Après le 4-1, Pekka Rinne a été “chassé” pour laisser sa place dans la cage des Predators à Juuse Saros.

Roman Josi à nouveau à la faute

La responsabilité du portier finlandais est engagée sur le 2-1, ce but inscrit 10 secondes seulement après la reprise et qui a tout changé. Il a, en effet, accordé un très mauvais rebond sur un lancer de Bryan Rust pour le plus grand bonheur de Guentzel, le rookie qui a été désigné homme du match. Roman Josi a également été coupable sur cette action. Le Bernois a manqué de résolution à la bande face à Ron Hainsey pour provoquer un déséquilibre défensif que les Penguins ont su parfaitement exploiter.

Lundi soir, Josi avait commis une erreur similaire sur la scène de jeu qui avait permis à Pittsburgh de reprendre l’avantage. Pour l’instant, cette finale n’est pas celle du Bernois qui a été crédité mercredi d’un bilan de -2 pour un temps de jeu de 27’27.

Celui de Yannick Weber s’est limité à 8’27” pour un bilan de -1. L’ancien pigiste du Genève-Servette ne fut pas vraiment à son avantage sur l’action qui a conduit au 3-1.

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