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Niveau de formation de la population en hausse

Selon des chiffres de l'OFS, entre 2006 et 2016, la part des personnes disposant d'une formation de niveau tertiaire est passée de 29,9% à 41,2%. /KEYSTONE/LAURENT GILLIERON sda-ats

(Keystone-ATS) Hausse du niveau de formation de la population, de la participation des femmes à la vie active et du temps partiel: c’est ce qui ressort de l’actualisation du Rapport social statistique suisse. Le taux d’aide sociale et les groupes à risque n’ont que peu changé.

Entre 2006 et 2016, le niveau de formation de la population a augmenté. La part des personnes disposant d’une formation de niveau tertiaire est passée de 29,9% à 41,2%, relève l’Office fédéral de la statistique (OFS) dans le document publié lundi. Dans le même temps, la portion de personnes sans formation post-obligatoire ou possédant une formation de niveau secondaire a connu une baisse.

Cette progression concerne surtout les femmes, même si, dans l’ensemble, leur niveau de formation est toujours inférieur à celui des hommes. Leur participation au marché du travail s’est renforcée ces dernières années. En 2016, la part des femmes actives s’élevait à 62,8% contre 59,8% en 2006. Durant la même période, la part des hommes actifs a subi une légère baisse.

Temps partiel et multi-activité

Les femmes sont toujours majoritaires à travailler à temps partiel et la tendance s’est même accentuée. La part des travailleuses à temps partiel est passée de 56,5% en 2006 à 58,8% en 2016. Du côté des hommes, le temps plein reste la norme, mais l’activité à temps partiel gagne peu à peu du terrain (12% en 2006 contre 17,1% en 2016).

Les femmes (10,3%) sont également plus concernées que les hommes (5,7%) par la multi-activité. En dix ans, cette dernière s’est par ailleurs intensifiée (6,6% en 2006 contre 7,8% en 2016), note l’OFS. Parallèlement, la part des contrats à durée déterminée a aussi connu une tendance à la hausse.

Concernant l’évolution du taux d’aide sociale, l’OFS remarque que la situation n’a pas subi de grands changements. Les groupes à risque n’ont également pratiquement pas changé: personnes à faible niveau de formation, étrangers, ménages monoparentaux et familles nombreuses restent exposés au risque d’exclusion sociale dans une proportion supérieure à la moyenne.

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