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Novartis promet moins de licenciements que de postes supprimés

(Keystone-ATS) Le gouvernement bâlois indique avoir eu un entretien “constructif” avec la direction de Novartis, après l’annonce de la suppression de 1100 emplois en Suisse. Il a reçu des “garanties” concernant la procédure de restructuration et l’attachement à la région bâloise.

Trois membres du gouvernement bâlois ont pu s’entretenir avec le patron du groupe, Joseph Jimenez. Novartis a assuré que le développement de l’entreprise dans la région bâloise n’était pas remis en question, a indiqué mercredi le Conseil d’Etat. Tous les investissements prévus seront réalisés.

Novartis a en outre assuré que le nombre de licenciements sera inférieur au nombre de postes biffés, ajoute le gouvernement. Le laboratoire bâlois veut proposer des reconversions professionnelles, des replacements à l’interne, ainsi qu’un “plan social loyal”.

Vaud soutient les employés

Bâle doit rester le principal site de recherche de Novartis, soutient le communiqué. La restructuration est motivée par la situation sur le marché des médicaments et non par exemple, par la fiscalité en Suisse ou à Bâle, relève le gouvernement bâlois.

Novartis a annoncé la semaine passée la suppression de 2000 emplois d’ici trois à cinq ans, dont 1100 en Suisse. Bâle paie le plus lourd tribut avec la disparition de 760 postes. La firme rhénane va également fermer le site vaudois de Nyon-Prangins, entraînant la perte de 320 emplois.

Mardi, les autorités vaudoises ont apporté un soutien déterminé aux employés dans leur lutte contre la fermeture du site. Le Grand Conseil a adopté une résolution à l’unanimité. Le gouvernement s’est aussi montré décidé à sauver des emplois.

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