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Paris – Nice: l’équipe Vacansoleil place De Gendt

(Keystone-ATS) Cyclisme – Le Belge Thomas De Gendt a poursuivi la série de l’équipe Vacansoleil dans Paris-Nice en gagnant à Nice la septième et avant-dernière étape, à la veille du contre-la-montre final du col d’Eze.
Le Britannique Bradley Wiggins abordera la dernière étape avec le maillot jaune de leader.
De Gendt a signé le troisième succès en sept jours pour la formation néerlandaise, la plus impressionnante du peloton de Paris-Nice. Il a imité le rouleur suédois Gustav Larsson, vainqueur du contre-la-montre d’ouverture en vallée de Chevreuse, et surtout le Néerlandais Lieuwe Westra, le plus fort sur le causse de Mende et toujours en lice pour la victoire finale.
Déjà vainqueur l’an passé sur Paris-Nice, lors de la première étape en ligne, De Gendt a confirmé son parcours du Tour 2011 quand il avait réussi deux performances probantes durant la troisième semaine de course (6e à l’Alpe d’Huez et 4e du contre-la-montre de Grenoble). Il avait remporté quelques jours auparavant une étape du Tour de Suisse dans station autrichienne de Serfaus.
Sous le soleil de la côte d’Azur, le Flamand de 25 ans a distancé son compagnon d’échappée, l’Estonien Rein Taaramae, touché auparavant dans une chute, à l’approche du sommet du col de Vence, à 56 kilomètres de l’arrivée.
Sur la ligne, l’écart s’est élevé à plus de six minutes entre les deux coureurs, partis à l’avant dès le 48e kilomètre de cette étape qui était la plus longue de l’épreuve avec 219,5 kilomètres.
Les candidats au podium ont terminé au sein du peloton, à plus de neuf minutes, à la notable exception de l’Américain Levi Leipheimer, victime de chutes à répétition (pas moins de trois !) dans la descente du col de Vence.
Leipheimer, qui a entraîné l’espoir français Arnold Jeannesson (contusions à une hanche) lors de sa première chute, est reparti très attardé, loin derrière le peloton mené à bonne allure par les équipiers de l’Espagnol Alejandro Valverde. Sur la Promenade des Anglais, son retard a dépassé les sept minutes par rapport au gros de la troupe.
Pour Wiggins, la situation est par conséquent très favorable en vue de la victoire finale -ce serait la première pour un Britannique depuis Tom Simpson en 1967- même si son avance est limitée à 6 secondes sur Westra, en situation de réussir un coup d’éclat (8e du championnat du monde du contre-la-montre 2011), et 18 secondes sur l’Espagnol Alejandro Valverde.

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