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Paris aurait mérité la victoire

(Keystone-ATS) Malgré une performance de choix, le PSG est en ballottage défavorable en huitième de finale de la Ligue des Champions. Il a dû se contenter d’un nul (1-1) face à Chelsea au Parc des Princes.

Ce résultat lèse la formation de Laurent Blanc qui a peut-être livré son plus beau match de la saison. Face à un adversaire qui a marqué sur pratiquement sa seule véritable action de la rencontre, les Parisiens ont exercé après la pause un ascendant total. Seulement, Jose Mourinho sait parfaitement bâtir une équipe vouée essentiellement à défendre. Il y a cinq ans, il avait remporté la Ligue des Champions avec l’Inter avec une telle philosophie de jeu. Cette saison, le Portugais peut toujours rêver d’une issue aussi heureuse. Le 11 mars à Stamford Bridge au coup d’envoi du match retour, c’est bien Chelsea qui jouera sur du velours contre une équipe qui sera condamnée à se découvrir.

Laurent Blanc avait innové au coup d’envoi. Pour la première fois de la saison, il a titularisé David Luiz en ligne médiane, le poste qui était le sien la saison dernière à… Chelsea. Ce choix traduisait bien l’une des ambitions des Parisiens: muscler leur jeu pour ne pas concéder ce but à l’extérieur qui fait si mal. Ils ont ainsi pratiquement défendu tout le match à deux sur Hazard. Le Belge fut transparent toute la soirée.

Mais face à ce “monstre” de réalisme que peut être le Chelsea de Jose Mourinho, être bien en place ne suffit pas. Les Londoniens sont, en effet, capables cette saison de frapper à tout moment, de marquer aussi parfois des buts improbables comme Ivanovic au Parc des Princes. A la 36e minute, le latéral serbe battait Sirigu après une déviation de Cahill sur un centre de Terry. Les trois défenseurs les plus robustes de Mourinho ont su conjuguer leur talent pour marquer un goal d’une très grande finesse.

Le boss de Stamford Bridge avait, lui aussi, opéré un choix fort au coup d’envoi avec la présence de Courtois dans la cage. Préféré à Cech, le Belge a pleinement justifié cette confiance avec trois parades sur des têtes de Matuidi (11e), Ibrahimovic (11e) et Cavani (34e). Mais malgré tout son brio, Courtois n’a rien pu faire sur une nouvelle tête de Cavani. A la 54e, l’Uruguayen surgissait sur un centre de Matuidi pour signer une égalisation mille fois méritée. Cette seconde période parfaitement maîtrisée incitera les Parisiens à croire en leur étoile pour le match retour.

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