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Pas de second tour à l’élection au Conseil d’Etat neuchâtelois

Il n'y aura pas de 2e tour à l'élection du Conseil d'Etat neuchâtelois. Ici, la cour du château (archives). KEYSTONE/SANDRO CAMPARDO sda-ats

(Keystone-ATS) Il n’y aura pas de second tour à l’élection au Conseil d’Etat neuchâtelois. Après le POP, l’UDC et les Verts, le PLR a annoncé lundi soir qu’il renonçait aussi à déclencher un second tour le 23 avril. Les cinq ministres sortants (3 PS et 2 PLR) sont réélus tacitement.

La décision officielle tombera mardi à l’échéance du délai pour le dépôt des candidatures auprès de la chancellerie cantonale. Seuls les candidats ayant obtenu au moins 5% des suffrages au 1er tour pouvaient se représenter.

Dimanche, les cinq conseillers d’Etat sortants, les socialistes Jean-Nat Karakash, Monika Maire-Hefti et Laurent Kurth, ainsi que les deux PLR Laurent Favre et Alain Ribaux avaient terminé aux premières places. Mais aucun n’avait obtenu majorité absolue.

Lors de son assemblée générale lundi soir à Malvilliers, le PLR a annoncé qu’il renonçait à lancer sa candidate dans un second tour. Isabelle Weber avait terminé dimanche à la 7e place, accusant un retard de près de 6000 voix sur le 5e, le socialiste Laurent Kurth. Un retard qui serait illusoire de vouloir rattraper, selon le parti.

Renoncement des Verts

Dans la journée, les Verts avaient pris la même décision. Le Parti écologiste avait aussi estimé que l’écart de voix entre la 5e place occupée par le ministre socialiste Laurent Kurth et son candidat Fabien Fivaz arrivé 6e était trop important à combler. Plus de 5000 voix séparent les deux candidats.

Fort de ce constat, les Verts n’ont pas voulu provoquer de second tour. Cette décision n’empêche pas le parti de s’interroger sur la représentativité politique de l’exécutif. Avec deux PLR et trois socialistes, le gouvernement ne représente pas les forces en présence au parlement, selon les écologistes.

Avant les Verts, le Parti ouvrier et populaire (POP) avait annoncé qu’il ne lancera pas Nago Humbert au second tour de l’élection au Conseil d’Etat. Le candidat popiste était arrivé au 8e rang lors du premier tour dimanche.

L’UDC a aussi renoncé à se présenter à un second tour. Elle admet que ses trois candidats n’ont pas réalisé un score assez important pour se lancer dans la course. Le mieux classé, Jean-Charles Legrix, pointait à la 9e place.

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