Perte nette stable pour le laboratoire genevois Addex en 2017
(Keystone-ATS) La société biopharmaceutique genevoise Addex Therapeutics a accusé l’an dernier une perte stable de 3,28 millions de francs, contre 3,15 millions au titre de 2016. La performance a souffert de l’ampleur des frais de recherche et de développement.
Le chiffre d’affaires a augmenté pour sa part d’un cinquième (+21%) pour s’inscrire à 499’000 francs, grâce à des paiements pour des activités cliniques, a indiqué lundi l’entreprise de Plan-les-Ouates (GE). Les contributions proviennent de la fondation Michael J. Fox et concernent le produit phare, le dipraglurant, pour le traitement de la maladie de Parkinson.
Les frais de recherche et développement ont progressé de 7% en comparaison annuelle pour s’établir à plus de 2,6 millions de francs, alors que alors que les frais généraux s’enrobaient de 3% à 1,11 million. La situation s’est améliorée au niveau de la génération de liquidités, constate encore Addex.
Optimisme de mise
Grâce à son augmentation de capital réalisée en mars, le laboratoire genevois détenait en effet au terme du premier trimestre des liquidités pour un montant total d’environ 45 millions de francs.
Sur le plan opérationnel, la perte a atteint 3,24 millions de francs, contre 3,13 millions. Le résultat financier a été plus que doublé, à 45’000 francs.
Cité dans le communiqué, le directeur général Tim Dyer affirme que l’exercice 2018 permettra de poser de nouveaux jalons dans le développement du traitement expérimental dipraglurant.