Près de 200’000 SMS sont envoyés chaque seconde dans le monde

(Keystone-ATS) Genève – Près de 200’000 SMS sont envoyés chaque seconde dans le monde, a indiqué mardi l’Union internationale pour les télécommunications (UIT). Leur nombre a triplé en trois ans. Ce trafic génère quelque 14’000 francs de revenus chaque seconde.
L’UIT estime que plus de 6100 milliards de SMS seront échangés en 2010, contre 1800 milliards en 2007, soit 192’192 SMS envoyés par seconde en 2010 contre 56’432 il y a trois ans.
Sur la base d’un coût moyen dans le monde de sept centimes par SMS, le trafic de messages courts a généré 14’000 francs par seconde en 2010, 840’000 francs par minute ou encore 50 millions de francs par heure et 1,2 milliard par jour, affirme l’UIT.
Plus de 90% de la population mondiale a désormais accès aux réseaux de téléphone mobile, avec un total de 5,3 milliards de souscriptions (abonnements), dont 3,8 milliards dans les pays en développement.
Marché saturéDans les pays développés, le marché est pratiquement saturé, avec 116 souscriptions pour 100 habitants. Le taux de croissance de la téléphonie mobile a ainsi stagné entre 2009 et 2010 à 1,6% dans ces pays. La croissance s’est déplacée dans les services mobiles à large bande, avec 940 millions d’abonnés prévus fin 2010 contre 72 millions en 2005.
La part des pays en développement dans la téléphonie mobile a, elle, passé de 53% fin 2005 à 73% en 2010, avec un taux de pénétration de 68%. L’Inde et la Chine à elles seules ont ajouté 300 millions de souscriptions cette année, selon l’UIT.
Utilisateurs d’internetLe nombre d’utilisateurs de l’internet a doublé entre 2005 et 2010 et doit dépasser les 2 milliards à la fin de l’année, dont 1,2 milliard dans les pays en développement. Dans les pays développés, 71% de la population a un accès online, contre 21% dans les pays en développement. La pénétration d’internet n’est ainsi que de 9,6% en Afrique.
L’accès à internet à la maison a passé de 1,4 milliard en 2009 à 1,6 milliard en 2010. Mais seulement 15,8% des ménages ont un accès internet à domicile dans les pays en développement, contre 65,6% dans les pays développés.