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Public invité à vendanger en Valais

Chacun pourra participer à la récolte du raisin le 22 septembre en Valais (archives). KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT sda-ats

(Keystone-ATS) Le samedi 22 septembre, chacun pourra se munir d’un sécateur et venir vendanger en Valais. De quoi partager un instant la réalité des vignerons. La récolte s’annonce bonne.

L’événement est lancé pour la première fois par l’Interprofession de la vigne et du vin du Valais (IVV). “Nous voulons montrer une partie du labeur qui se trouve derrière le verre de vin que l’on déguste”, a indiqué jeudi à Keystone-ATS son directeur Gérard-Philippe Mabillard.

Et quoi de mieux pour cela que d’inviter le public aux vendanges, l’un des grands moments de l’année viticole, où le travail est intense mais accessible et l’ambiance festive. Trente-quatre caves jouent le jeu et accueilleront les personnes inscrites préalablement.

Les vignerons organiseront la journée à leur convenance. Mais tous proposeront quelques heures sécateur en main dans les vignes et un repas du terroir, quelle que soit la météo.

Contrairement aux “Caves ouvertes”, organisées depuis douze ans au printemps, l’expérience est payante, soit entre 25 et 50 francs selon l’offre du vigneron. Les vendangeurs occasionnels repartiront avec “un sécateur collector” gravé au nom de ce nouvel événement baptisé “Au coeur des vendanges”, précise Gérard-Philippe Mabillard.

Après le gel, le beau temps

La première édition d'”Au coeur des vendanges” coïncide avec une récolte qui s’annonce belle. En Valais, l’ouverture officielle des vendanges a eu lieu lundi, mais certains sécateurs s’agitent depuis trois semaines environ sur certaines parcelles, comme celles destinées à la production de vins mousseux.

Le gros de la vendange entrera en cave durant les trois semaines à venir, indique Guillaume Favre, collaborateur agro scientifique à l’Office valaisan de la viticulture. La récolte se déroule à la même période que l’an dernier.

La vigne a bénéficié d’un été très chaud et sec. Au niveau quantité, “on renoue avec la norme et avec le sourire”, poursuit Guillaume Favre. En 2017, les vignobles ont souffert d’un gel dévastateur et la quantité récoltée a été la plus faible depuis 1966.

www.aucoeurdesvendanges.ch

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