Réflexion avancée sur la reconversion du site de Fessenheim
(Keystone-ATS) Paris et Berlin réfléchissent à la reconversion du site de Fessenheim, consécutive à la fermeture programmée de la centrale nucléaire prévue d’ici 2 ans. Le site près de Bâle pourrait accueillir soit une usine de voitures électriques, soit la production de batteries.
“J’ai demandé aux Allemands, qui l’ont accepté, que nous puissions travailler ensemble à la mutation du site”, lors d’une rencontre voici deux jours avec le ministre allemand de l’industrie et la ministre de l’environnement, en présence du ministre français de l’économie Emmanuel Macron, a déclaré dimanche Ségolène Royal, la ministre française de l’environnement et de l’énergie.
“Ce que les Allemands ont proposé, c’est de travailler sur la valorisation du territoire pour installer une usine Tesla ou une usine de construction de la troisième génération de batteries”, a-t-elle indiqué dans l’émission du Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI.
Un “groupe de travail commun” entre Allemands et Français va être mis en place pour travailler sur ces deux options, ainsi qu’une troisième: “la création d’un site-pilote de démantèlement de centrales”, une activité pour laquelle il existe un “marché mondial”, a souligné Mme Royal.
La ministre rencontrera “dans une dizaine de jours” le patron de Tesla Elon Musk, qu’elle aimerait convaincre de s’implanter sur ce bassin industriel près de la frontière de l’Allemagne et de la Suisse. La procédure de fermeture de la centrale alsacienne de Fessenheim, qui emploie 1100 personnes, doit être enclenchée d’ici l’été par décret, en vue d’une fermeture effective du site en 2018.
