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Rencontre sur l’importance du travail bénévole à Berne

La disposition au bénévolat recule, selon le politologue Markus Freitag: le changement des mentalités, la nouvelle répartition des rôles dans la famille et les contraintes professionnelles remettent en cause une tradition profondément ancrée dans le pays. Keystone/MARTIAL TREZZINI sda-ats

(Keystone-ATS) Une rencontre sur l’importance du bénévolat s’est tenue samedi à Berne, en présence de la présidente de la Confédération Doris Leuthard. Selon les méthodes de calcul, entre 25 et 40% de la population fournit un travail bénévole en Suisse. Une tendance à la baisse.

Celles et ceux qui s’engagent à titre bénévole dans des associations, dans la politique ou pour aider leurs voisins méritent le respect et la reconnaissance de la société, a plaidé Doris Leuthard, citée samedi dans un communiqué.

Lors de cet échange de vues, auquel ont pris part une centaine de bénévoles, le président du Conseil des États Ivo Bischofberger (PDC/AI) a estimé qu’une société ne pouvait tout simplement pas se passer du travail bénévole.

D’après l’Observatoire du bénévolat suisse, environ 40% des Suisses aident leur prochain ou fournissent des soins, pour un total de 700 millions d’heures de travail par an.

Cependant, la disposition au bénévolat recule, a indiqué le politologue Markus Freitag: le changement des mentalités, la nouvelle répartition des rôles au sein de la famille et les contraintes professionnelles remettent en cause une tradition profondément ancrée dans le pays.

Ainsi, trouver des volontaires pour occuper des fonctions politiques selon le principe de milice s’avère plus difficile. Lors de divers ateliers, les participants à cette rencontre ont abordé des thèmes comme la reconnaissance du travail bénévole et sa visibilité.

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