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Retour aux Galapagos de la tortue George, empaillée

George est mort de vieillesse à l'âge de 90 ans en juin 2012, selon les estimations des experts. Il était surnommé "le solitaire" en raison de son refus de s'accoupler avec des femelles d'autres sous-espèces (archives). KEYSTONE/AP/DOLORES OCHOA sda-ats

(Keystone-ATS) Le corps empaillé de la célèbre tortue géante George, dernier de son espèce mort en 2012 a regagné vendredi l’archipel équatorien des Galapagos, sa terre natale, où il va être exposé. L’animal avait refusé de se reproduire en captivité.

George a été débarqué à Puerto Ayora, capitale de l’île de Santa Cruz, a indiqué le Parc national des Galapagos (PNG) par un avion militaire équatorien en provenance de Guayaquil. Avant d’être transférée dans cette ville du sud-ouest du pays, sa dépouille avait avait été naturalisée au Musée d’histoire naturelle de New York.

L’habitat naturel de cette tortue terrestre de l’espèce Chelonoidis abigdoni, aujourd’hui disparue, était l’île Pinta de l’archipel situé à 1000 kilomètres des côtes équatoriennes, dans l’océan Pacifique.

George est mort de vieillesse à l’âge de 90 ans en juin 2012, selon les estimations des experts. Il est considéré comme l’animal le plus emblématique des Galapagos et sera exposé à partir du 23 février dans une salle édifiée à cet effet au siège du PNG à Puerto Ayora.

Il avait vécu ses 40 dernières années dans les installations du PNG. Il était devenu un symbole de la conservation d’une espèce décimée par les pirates et les boucaniers qui ont écumé l’archipel dès le XVIIIe siècle.

Espèces vulnérables

Surnommé “George le solitaire”, pour son refus de s’accoupler avec des femelles d’autres sous-espèces, il a déjà été exposé au musée de New York de septembre 2014 à janvier 2015.

Selon les experts, les Galapagos comptent 14 espèces de tortues géantes, dont trois éteintes: Chelonoidis abigdoni, de l’île Pinta, Chelonoidis fhantastica, de l’île Fernandina, et Chelonoidis spp, de l’île Santa Fe. Les autres sont sur la liste rouge des espèces vulnérables.

Ces îles équatoriennes, connues pour leur flore et leur faune uniques au monde, ont été classées au Patrimoine naturel de l’Humanité en 1979. Elles ont servi de laboratoire au naturaliste anglais Charles Darwin pour développer sa théorie de l’évolution des espèces.

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