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Revue de presse de ce dimanche 1er octobre 2017

Les Suisses peuvent prendre des dispositions pour maîtriser leur fin de vie, mais une minorité d'entre eux y ont effectivement recours (image symbolique). KEYSTONE/GAETAN BALLY sda-ats

(Keystone-ATS) Les primes maladie 2018, la mort ou encore la crise migratoire sont quelques-unes des informations de la presse de ce dimanche, non confirmées à l’ats. En voici les titres:

Le Matin Dimanche: En 2018, 15% des assurés suisses paieront plus que 500 francs d’assurance-maladie. Dans le détail, plus d’un Genevois sur deux et plus de deux Vaudois sur trois paieront un demi-millier de francs, affirme Le Matin Dimanche qui s’appuie sur des chiffres récoltés par le site de comparaison en ligne Comparis.ch. A Neuchâtel, les assurés seront 29% à débourser une telle somme et 27% dans le Jura. A Fribourg et en Valais, seule une infime minorité est concernée.

NZZ am Sonntag: L’Allemagne veut reconduire à sa frontière avec la Suisse des centaines de requérants d’asile. Depuis le début de l’année, la Confédération a reçu de son grand voisin près de 1900 requêtes allant dans ce sens, affirme la NZZ am Sonntag. Cela équivaut à 70% de plus que durant la même période l’année d’avant. Le nombre de requérants effectivement expulsés vers la Suisse a lui crû de 185% par rapport à 2016, selon le journal qui s’appuie sur les dernières statistiques du Secrétariat d’Etat aux migrations.

Le Matin Dimanche / SonntagsZeitung: Les Suisses peuvent prendre des dispositions pour maîtriser leur fin de vie. Or moins d’un sur quatre a établi des directives anticipées, qui permettent de choisir les soins qu’ils souhaitent – ou ne souhaitent pas – en cas de perte de discernement, constate Le Matin Dimanche. Et moins d’un sur huit a rédigé un mandat, qui permet de décider qui va gérer son patrimoine, complète le journal qui s’appuie sur un sondage réalisé par GFS-Zurich pour le compte de Pro Senectute Suisse. L’analyse révèle aussi des disparités entre régions linguistiques: les Alémaniques sont clairement les plus prévoyants dans le domaine.

SonntagsBlick: Une large alliance de compagnies d’eaux, d’organismes de protection des consommateurs et de défense de l’environnement exigent un organisme de certification indépendant en ce qui concerne les pesticides. Dans un texte, dont le SonntagsBlick a obtenu une copie, les associations s’attaquent à l’instance et à l’Office fédéral de l’Agriculture dont elle dépend. Elles déplorent que pour l’OFAG “la stabilité des rendements soit plus importante que la protection de l’eau potable” et lui reproche de sous-estimer les risques de l’utilisation de pesticides sur l’or bleu. La société suisse de l’industrie du gaz et des eaux (SSIGE) a également signé le texte.

SonntagsBlick / SonntagsZeitung: Le présumé prédicateur de haine de Bienne a porté plainte en début de semaine contre l’experte de l’Islam Saïda Keller-Messahli auprès du ministère public du Jura bernois et Seeland pour calomnie et diffamations, rapporte le SonntagsBlick. En toile de fond un article publié dans le Bieler Tagblatt, dans lequel la spécialiste reproche au Libyen des propos qu’il aurait tenus lors d’une prêche dans la mosquée Al Karafi à Tripoli. De son côté Saïda Keller-Messahli a fait savoir qu’elle avait des preuves qui attestent de son accusation.

L’affaire a des conséquences sur un tout autre niveau. En effet, l’homme actif à Nidau (BE) a reçu environ 600’000 francs d’aide sociale de la part de la Suisse. Exemples en main, plusieurs représentants de communes et de villes bernoises exigent désormais que le canton se montre plus strict envers les tributaires étrangers des prestations sociales, rapporte la SonntagsZeitung. De leur avis, l’office bernois des migrations devrait retirer leurs permissions de séjour à ceux qui abusent des aides, ce que permet par ailleurs la loi sur les étrangers. Or les cantons le font rarement, montre une enquête du journal effectuée sur le territoire alémanique.

SonntagsZeitung: La fédération suisse des sapeurs-pompiers tire la sonnette d’alarme. Si le nombre d’interventions reste stable – environ 70’000 par année – le niveau des effectifs est lui passé de 150’000 à 90’000 personnes depuis le tournant du millénaire, rapporte la SonntagsZeitung. Mais ce n’est pas tant le nombre de pompiers que leur emplacement géographique qui est problématique. En effet, seuls 30% des Suisses travaillent aujourd’hui là où ils habitent: il devient donc toujours plus difficile de trouver des équipes d’intervention durant la journée. Un problème qui ne se pose pas de nuit.

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