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Roger Federer: la montée en puissance

(Keystone-ATS) “L’idéal est toujours de monter en puissance au fil des matches. Je suis heureux d’y être parvenu cet après-midi.” Roger Federer est aux anges. Tous les feux sont désormais au vert.

Brillant vainqueur de Daniil Medvedev au terme d’une rencontre qui lui a permis de retrouver, note-t-il, une “certaine fluidité”, Roger Federer se refuse toutefois à crier victoire. La conquête d’un 99e titre, qui serait son neuvième à Bâle, n’est pas encore acquise. “J’ai regardé quelques séquences de la demi-finale de Marius Copil face à Alexander Zverev, note-t-il. J’ai beaucoup aimé ce que j’ai vu.”

L’homme aux vingt titres du Grand Chelem a vu, bien sûr, un joueur capable de frapper ses premières balles à 240 km/h, mais aussi un adepte de la vieille école. “Copil a un revers à une main et un jeu plat. Il n’hésite pas à suivre son service et à glisser parfois des amorties, aussi. C’est un tennis des années 80, 90. Cela me plaît. Je suis vraiment impatient de jouer cette finale.”

Jouer cette finale contre un homme qui surfe sur une immense confiance. Depuis le début du tournoi, Marius Copil a effacé 21 balles de break sur 23. “Je sais fort bien quelle sera la marche à suivre pour cette finale: me montrer d’abord très solide sur mes jeux de service, Tout faire pour ne pas se retrouver en danger dès les premiers points, explique Roger Federer. Ensuite, je dois prendre ma chance sur les secondes balles de Copil. J’ai toujours en tête les mots de Pete Sampras. Un match se gagne sur le second service de l’adversaire !”

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