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Romain Grosjean deuxième pilote Lotus

(Keystone-ATS) Automobilisme – Romain Grosjean revient en Formule 1. Le pilote franco-genevois sera la deuxième pilote de l’écurie Lotus qui vient de recruter le Finlandais Kimi Räikkönen.
Romain Grosjean a un an pour faire oublier ses premiers pas, fragiles, dans la discipline en 2009. Il doit briser l’image cultivée bien malgré lui du temps de Renault. L’écurie tricolore, au bord de l’implosion, lui avait confié en cours de saison la monoplace, poussive, du Brésilien Nelson Piquet Jr. En sept Grands Prix disputés, Grosjean allait terminer au mieux 13e. Qu’importe que son coéquipier d’alors, le brillant Espagnol Fernando Alonso, ne finisse qu’à trois reprises dans les points dans le même temps – et que le Français ne soit souvent qu’à quelques dixièmes de lui -, sa carrière en prenait un coup.
Grosjean, début 2010, semblait perdu pour la discipline phare du sport automobile. De bonnes performances en GT puis le titre en Auto GP, alors qu’il avait manqué le premier tiers des courses, lui remettaient le pied à l’étrier. Soutenu par Genii capital, qui possède Lotus, il repartait ensuite en GP2.
Quelques courses lui suffisaient pour réaffirmer son potentiel, dans une série faisant figure d’antichambre de la F1. En 2011, il remettait cela, avec l’objectif affiché de s’imposer au général. Ce qu’il réalisait sans coup férir, avec un marge de 35 longueurs sur son dauphin.
Le plus dur reste toutefois à accomplir. Car l’écurie luxembourgo-britannique annonce fin novembre le recrutement du Finlandais Kimi Räikkönen, champion du monde en 2007. Un seul baquet reste donc à pourvoir, que plusieurs prétendants se disputent.
Il y a d’abord le Polonais Robert Kubica, qui se remet difficilement de son accident survenu lors d’un rallye mineur en février. Il y aussi le Brésilien Bruno Senna, pas tout à fait à son aise sur la fin d’année 2011. Il y a enfin et surtout Vitaly Petrov. Le Russe, titulaire depuis deux ans, sort d’un saison excellemment entamée (un podium dès le GP initial, à Melbourne) mais fort mal achevée (6 points lors des 12 dernières courses). Petrov s’est en outre laissé aller à critiquer vertement son écurie au Brésil. Ce qui a précipité son propre départ.

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