Des perspectives suisses en 10 langues

Rubick: l’accord fiscal a encore une petite chance en Allemagne

(Keystone-ATS) “La porte n’est pas encore entièrement fermée” pour un accord fiscal entre la Suisse et l’Allemagne. C’est ce qu’a déclaré lundi à Aarau le ministre-président du Land de Rhénanie Palatinat Kurt Beck après une rencontre avec le gouvernement argovien.

Dimanche soir, le ministre-président socialiste a rencontré la présidente de la Confédération Eveline Widmer-Schlumpf. Les deux politiciens ont encore une fois échangé des arguments sur l’accord fiscal, a indiqué Kurt Beck avant de quitter la Suisse.

Lundi, une commission du Bundestag allemand s’est informée à propos de cet accord fiscal. Michael Ambühl, secrétaire d’Etat aux affaires financières internationales, était présent lors de la séance. M. Ambühl était accompagné par des représentants des banques et du secteur financier. Il a informé la commission sur le contenu et le fonctionnement de l’accord fiscal.

Actuellement, le Bundesrat (chambre des Länder) voterait non à l’accord fiscal, estime Kurt Beck. Sans le soutien des Länder dirigés par les socialistes et les Verts, l’accord ne peut pas passer au Bundesrat.

Attendre la consultation nationale

Le ministre-président estime qu’il faut attendre que les Suisses se soient prononcés, probablement le 25 novembre, avant de prendre une décision définitive sur l’accord en Allemagne.

L’Action pour une suisse indépendante et neutre (ASIN) et les Jeunes socialistes ont lancé le référendum contre les accords fiscaux avec l’Allemagne, la Grande-Bretagne et l’Autriche. Ils ont jusqu’à jeudi pour récolter 50’000 signatures pour chaque accord.

A cours de sa visite de deux jours en Suisse, Kurt Beck a aussi visité un local de vote dimanche à Fribourg. Lundi, il a rencontré à Berne le président du parti socialiste suisse Christian Levrat.

SWI swissinfo.ch - succursale de la Société suisse de radiodiffusion et télévision

SWI swissinfo.ch - succursale de la Société suisse de radiodiffusion et télévision