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Steve Morabito: “En 15 tours, c’est la première fois que je visite”

(Keystone-ATS) Steve Morabito sera l’un des trois Suisses au départ à Jérusalem avec son coéquipier Sébastien Reichenbach et Kilian Frankiny (BMC). Le grimpeur de l’équipe Groupama apprécie son séjour en Israël.

Les premières impressions de Morabito à Jérusalem sont “chaudes”. Pas en raison des tensions politiques mais parce qu’il règne une vague de chaleur inhabituelle pour la saison en Israël. On flirte allègrement avec les 35 degrés. “Il fait encore plus chaud quand nous allons nous entraîner un peu en dehors de la ville. Les organisateurs nous ont conseillé un circuit où se dispute régulièrement le Championnat d’Israël. Les routes sont belles même si elles ne sont pas spécialement conçues pour les cyclistes.”

Les cyclistes de l’équipe Groupama ne sont pas accompagnés par la police lors de leurs sorties. “Nous avons fait appel à un membre de la Fédération israélienne qui nous accompagne. Si nous avons un problème, il peut nous aider car il maîtrise la langue.”

L’équipe de Thibaut Pinot est logée avec cinq autres formations en plein centre de Jérusalem. “Pour mon quinzième grand tour (!), je peux enfin m’adonner à une visite touristique puisque le Mur des lamentations n’est qu’à un kilomètre de notre hôtel. Mercredi, je me suis accordé une heure et demie pour visiter tous ces sites historiques.”

Steve Morabito sera l’un des lieutenants en montagne de son leader Thibaut Pinot. “Cette année, il vise le podium après sa quatrième place de l’an dernier. J’ai bien étudié la carte de l’épreuve. Durant les deux premières semaines, il y a plusieurs occasions de perdre le Giro, c’est certain. A commencer par les bordures qui pourraient se produire au bord de la mer dans l’étape de samedi. Il y a 230 km prévus dimanche mais le protocole météo pourrait être appliqué. Les prévisions annoncent des températures de 38 à 39 degrés! Et Thibaut n’apprécie pas particulièrement les grandes chaleurs.”

Morabito, qui est désormais président de la Fédération valaisanne de cyclisme, estime aussi que la Sicile sera une terre piégeuse avant de retrouver le continent avec l’étape de l’Etna. Il a pointé du doigt l’étape de Bardonecchia. “Avec le col de la Finestre et ses 6 km en terre battue, il y a de quoi faire la différence. Je pense qu’il sera possible de contrôler la course le lendemain vers Cervinia. Je crois qu’il y aura des écarts énormes après la 10e place au général.”

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