Straumann a accru son bénéfice de plus de moitié en 2014

(Keystone-ATS) Leader mondial de l’implant dentaire, le groupe bâlois Straumann a vu son bénéfice net bondir de plus de moitié en 2014. Il s’est inscrit à 157,8 millions de francs, soit 56% de plus qu’un an auparavant.

Les ventes ont pour leur part augmenté de 4,5% (+6,4% en monnaies locales), à 710 millions de francs, a annoncé vendredi devant les médias à Bâle le directeur général du groupe Marco Gadolo. Le résultat opérationnel brut (EBITDA) s’est amélioré de 18,7% à 176,2 millions de francs, et le bénéfice opérationnel avant intérêts et impôts de 28,1% à 148,3 millions, grâce notamment aux mesures de réduction de coûts.

Le bond record du bénéfice net est également dû à un effet fiscal unique lié à l’acquisition il y a deux ans de 49% des parts de la firme brésilienne Neodent, pour un montant de 260 millions de francs. Sans cet élément exceptionnel, le résultat serait ressorti à 131 millions.

Dynamisme en Asie

Les résultats ont profité d’une forte progression des ventes en Chine et au Japon, ainsi que d’une croissance supérieure à celle du marché en Amérique du Nord, relève Straumann dans son bilan annuel. L’Europe a pour sa part montré un changement de tendance encourageant, après deux ans d’évolution négative.

Dans le détail, le chiffre d’affaires en Europe a augmenté d’un exercice à l’autre de 2,1% à 376,3 millions de francs. En Amérique du Nord, il a progressé de 6,3% à 193,1 millions, dans la région Asie/Pacifique de 8,4% à 106,7%, et dans le reste du monde – grâce surtout au Brésil et au Mexique – de 8,9% à 34,2 millions.

Pour l’exercice en cours, Straumann s’attend à ce que le marché mondial des implants dentaires continue à reprendre de la vigueur. Le groupe table donc sur une croissance organique en monnaies locales dans le milieu d’un pourcentage à un chiffre (soit de l’ordre de 5%), après 6,4% l’année dernière. Il vise une marge EBIT d’au moins 20%, après 20,9% en 2013.