Suisse Grêle: année 2017 marquée par le gel, la neige et la grêle
(Keystone-ATS) Réunie samedi en assemblée générale à Lausanne, Suisse Grêle a tiré le bilan d’une année 2017 marquée par le gel, la neige et la grêle. Le taux de sinistres a été plus élevé que la moyenne, mais la coopérative d’assurance s’en sort avec un bénéfice.
Le gel, la pression de la neige, les inondations, la tempête, la sécheresse et en partie d’intenses chutes de grêle ont conduit à une charge de sinistres légèrement supérieure à la moyenne, indique la Société suisse d’assurance contre la grêle (Suisse Grêle) dans un communiqué.
A l’étranger – France et Italie -, l’année a été marquée par les gelées catastrophiques survenues au printemps mais aussi par des chutes de grêle parfois très intenses. En conséquence, la charge de sinistres y a été nettement supérieure à la moyenne.
Dans l’ensemble, le volume de primes est resté pratiquement stable à 100,2 millions de francs. Le taux de sinistres s’est monté à 124% et le ratio sinistres/coûts à 142%.
Ristourne de primes
Grâce à une excellente couverture de réassurance prévue pour de tels évènements ainsi qu’au bon résultat des placements, un bénéfice avant modification des réserves de 1,9 million a été dégagé. Malgré un exercice difficile, une ristourne de primes de 3,5 millions sera octroyée en 2018 aux membres de la coopérative.
Suisse Grêle affirme être bien préparée aux fluctuations de sinistres, notamment grâce à son activité à l’étranger. Celle-ci lui permet depuis plus de dix ans de mieux diversifier les risques dans la durée et de maintenir la taille critique nécessaire.
La société coopérative a été fondée en 1880. Elle assure les cultures agricoles de quelque 30’000 exploitations suisses pour une valeur d’environ 2 milliards de francs.
