Sur 100 passages piétons testés, 44 sont potentiellement dangereux
(Keystone-ATS) Sur 100 passages piétons testés dans dix villes suisses en 2012 par le Touring Club Suisse (TCS), 44 sont potentiellement dangereux. La visibilité, de jour comme de nuit, est le principal point faible constaté, précise le TCS, qui effectue ce test depuis 2008.
Au total, 44 passages ont été jugés “insatisfaisants”, 35 “suffisants”, 20 “bons” et un seul “très bon”, a indiqué le TCS. Si les résultats sont en légère progression par rapport à l’an dernier, ils sont loin d’être satisfaisants, estime le club. Et de rappeler qu’en 2011, 28 personnes ont été tuées et près d’un millier blessées sur un passage piéton en Suisse.
Le test réalisé en 2011 a porté ses fruits puisque plusieurs villes et cantons ont pris des mesures pour améliorer leurs passages piétons, relève le TCS. En 2012, il s’est concentré sur Bâle, Bellinzone, Davos (GR), Lausanne, Lucerne, Neuchâtel, St-Gall, Soleure, Thoune (BE) et Winterthour (ZH). Aucun passage piétons n’a obtenu la note “très insuffisant”.
Le meilleur à Bellinzone
Le seul ayant remporté la note “très bien” est situé à Bellinzone. Il se distingue entre autres par une excellente visibilité de nuit et une accessibilité aisée. Le chef-lieu tessinois n’est pas pour autant à l’abri de passages dangereux, puisqu’une des deux lanternes rouges du classement s’y trouve. Il souffre d’une visibilité imparfaite de jour comme de nuit.
L’autre est à St-Gall. Il pèche surtout par sa visibilité de jour, jugée très insuffisante.
A Neuchâtel, trois passages des passages examinés sont jugés “bons”, un est “suffisant” et six “insuffisants”. A Lausanne, deux sont “bons”, trois “suffisants” et cinq “insuffisants”.
Dans chaque ville retenue, dix passages sont choisis selon une méthode semi-aléatoire dans différents quartiers. Ils sont examinés selon 27 critères, tels que la signalisation, la longueur, les marquages, les îlots, les signaux lumineux et le niveau d’entretien. Pour l’accessibilité, la présence d’obstacles et l’accès pour les personnes à mobilité réduite sont pris en compte.
