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Textile: Public Eye exige plus d’efforts en matière de sécurité

L'effondrement du Rana Plaza avait fait plus de 1000 morts en avril 2013 (archives). KEYSTONE/AP/WONG MAYE-E sda-ats

(Keystone-ATS) Public Eye demande que les entreprises suisses s’investissent davantage dans la protection des ouvriers du secteur textile. L’ONG a écrit une lettre ouverte aux firmes concernées, les appelant à signer l’accord sur la sécurité des bâtiments.

La démarche de Public Eye intervient cinq ans après le drame du Rana Plaza au Bangladesh, où plus de 1000 personnes avaient péri lorsque l’immeuble abritant leurs usines s’était effondré. Depuis, un accord a été instauré pour renforcer la sûreté des bâtiments, signé par 145 entreprises à travers le monde, a relevé lundi Public Eye.

Or selon l’ONG basée à Lausanne, Tally Weijl est la seule firme suisse à avoir paraphé ce document, les autres ayant “préféré miser sur des mesures volontaires plutôt que sur un programme sectoriel et juridiquement contraignant”, a regretté Public Eye dans son communiqué.

De telles mesures ne sont toutefois pas suffisantes pour l’ancienne Déclaration de Berne qui, dans sa lettre ouverte, demande aux autres entreprises helvétiques à s’approvisionner au Bangladesh – Chicorée, Coop, Migros, Manor et autre Mammut – à signer cet accord.

Celui-ci a permis d’améliorer la sécurité d’environ deux millions d’ouvriers, a affirmé Public Eye. L’ONG a expliqué que plus de 1600 usines ont été inspectées et plus de 118’500 risques identifiés depuis l’instauration de cet accord, conclu dans le cadre de la campagne Clean Clothes (vêtements propres).

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