Des perspectives suisses en 10 langues

Toujours blessé, Thabo Sefolosha sait se montrer patient

(Keystone-ATS) Lors d’une conférence de presse organisée à Blonay, Thabo Sefolosha est revenu sur sa blessure. Le Vaudois n’a en revanche rien pu dire concernant le procès dont il est l’objet.

Blonay, sur les hauts de Vevey. L’image tranche avec les villes américaines où Thabo Sefolosha a vécu. Chicago, Oklahoma City et Atlanta n’ont franchement rien de bucolique. Dans l’une des salles de la commune et alors que son neuvième camp se déroule en même temps, Sefolosha a convié la presse pour faire le point au début de l’été. En préambule, une personne d’InfrontRingier, la société qui gère son image, précise qu’il ne sera pas question d’aborder l’arrestation à New York au mois d’avril avant le verdict qui aura lieu le 9 septembre.

Le premier Suisse à avoir joué en NBA se remémore son arrivée à Atlanta et estime que “la transition s’est bien passée”. “Je me suis tout de suite senti bien, avoue-t-il. J’ai pu revisiter différentes choses dans mon basket. Et franchement, la sauce a pris rapidement. Je me réjouis de pouvoir reprendre l’entraînement là-bas.” Mais avant de retrouver le parquet de la salle d’entraînement des Hawks, Thabo Sefolosha se soigne. Lors de son arrestation par la police new-yorkaise, l’ailier a subi une fracture du péroné et des dommages aux ligaments de la cheville droite, le contraignant à mettre fin à sa saison et à manquer les play-off avec son club.

“Je m’astreins à des soins quotidiens avec les physios, mais c’est un processus lent, évoque le Veveysan, bien incapable de donner une date précise de retour sur les terrains. Je me trouve dans une phase où il s’agit de retrouver des sensations et de ne pas perdre trop de muscles. L’un des assistants-coachs des Hawks est venu durant quatre jours pour travailler avec moi et Atlanta souhaite que je sois aux Etats-Unis au début du mois d’août plutôt qu’à la fin. On me dit qu’en général ce genre de blessure met six mois à guérir. On verra.”

Bien qu’il soit actuellement sur le flanc, Sefolosha sait que son temps de jeu à Atlanta pourrait s’améliorer avec le départ de Demarre Carroll pour les Toronto Raptors. En concurrence avec l’Américain, Thabo voit là une belle occasion de montrer à son entraîneur Mike Budenholzer qu’il a su profiter de cette pause forcée. “J’expérimente certaines choses au niveau de mon shoot, glisse-t-il avec le sourire. Comme je ne peux pas courir, j’exerce mon shoot. Je ne fais que ça. J’en profite également pour décortiquer certains aspects de mon jeu et travailler au ralenti pour voir ce que je peux améliorer.”

SWI swissinfo.ch - succursale de la Société suisse de radiodiffusion et télévision

SWI swissinfo.ch - succursale de la Société suisse de radiodiffusion et télévision