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Tous les souvenirs ne peuvent pas rentrer au pays

Cet olivier en Italie, marqué d'une croix rouge, est infecté par une bactérie étrangère mortelle. Il a dû être coupé (archives). KEYSTONE/AP/GAETANO LO PORTO sda-ats

(Keystone-ATS) Certains souvenirs de vacances devront rester à l’aéroport. L’importation en Suisse de végétaux, de semences, de fleurs coupées ou de fruits est souvent interdite, car ils représentent un risque pour la nature.

Ces produits portent potentiellement des organismes nuisibles dangereux. Ces derniers peuvent causer des dégâts considérables dans l’agriculture et la sylviculture, indique jeudi l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG).

Pour preuve, des milliers d’oliviers du Sud de l’Italie sont en train de mourir à cause d’une bactérie qui vient d’Amérique. Elle a ravagé les arbres en 2015. La situation est dramatique, souligne l’OFAG. Seules des mesures drastiques permettront d’éviter sa propagation.

16’000 lots contrôlés

Pour éviter de tels problèmes, le service phytosanitaire fédéral contrôle chaque année 16’000 lots de produits végétaux à l’aéroport de Zurich et s’assure qu’ils ne contiennent pas d’organismes nuisibles. Les marchandises contestées sont refusées ou immédiatement détruites.

En Australie et en Nouvelle-Zélande aussi, les grands moyens sont déployés: vaporisation d’un produit dans la cabine de l’avion, contrôle des valises, chiens renifleurs ou nettoyage des chaussures. Les fruits et les sandwichs importés restent à la douane.

Ces opérations sont destinées à protéger la nature indigène. Les voyageurs pourraient introduire involontairement des maladies, des organismes nuisibles ou des semences de plantes étrangères, explique l’OFAG.

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