Trafic aérien: la hausse de la demande s’est confirmée en juillet
(Keystone-ATS) Genève – La forte demande pour le transport aérien s’est confirmée en juillet, a affirmé à Genève l’Association internationale du transport aérien. La hausse du trafic passagers a été de 9,2% et celle du fret de 22,7% par rapport à juillet 2009. Mais un ralentissement commence à se manifester.
La hausse avait été un peu plus forte en juin, soit 11,6% pour les passagers et 26,6% pour les marchandises. L’Association internationale du transport aérien (IATA) explique ce ralentissement de la croissance par le fait qu’il y a un an, en juillet 2009, la reprise s’était déjà fait sentir dans la branche.
Pendant la seconde moitié de 2009, le redressement s’était manifesté à un rythme annuel d’augmentation de 12% pour les passagers et de 28% pour le fret. Depuis le début de 2010, l’augmentation est de 8% pour les passagers et de 17% pour le fret.
Phase de reprise plus lenteLa reprise est entrée dans une phase plus lente, mais la hausse du trafic reste supérieure à la moyenne habituelle de 6% par an, note l’IATA. Le trafic des passagers a été en juillet de 3% plus élevé que son niveau record d’avant la crise au début de 2008 et le volume du fret de 4% plus élevé, souligne l’IATA.
“Le redressement de la demande a été plus rapide que prévu. Mais d’ici la fin de l’année, son rythme va vraisemblablement ralentir”, a commenté le directeur de l’IATA Giovanni Bisignani. Il a expliqué que le maintien d’un niveau de chômage élevé, notamment en Amérique du Nord et en Europe, affecte le budget des loisirs et la consommation en se reportant sur le trafic aérien.
“Faisant suite au boom de la demande de fret pour le restockage des entreprises, la croissance à venir dépendra largement des dépenses de consommation qui restent faibles”, a averti le responsable de l’IATA.
La croissance du trafic passagers a été de 6,2% en juillet par rapport il y a un an en Europe, de 7,9% en Amérique du Nord, de 10,9% en Asie. La hausse a été de 13% en Afrique, de 14,2% en Amérique latine, de 16,8% au Moyen-Orient.
