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Uber entame ses opérations à Buenos Aires, les taxis manifestent

(Keystone-ATS) La société américaine Uber a commencé mardi à opérer dans les rues de Buenos Aires, sans prévenir et sans autorisation. Elle a déclenché une mobilisation des chauffeurs de taxi, qui dénoncent une concurrence déloyale.

C’est par un tweet que le patron d’Uber Argentine Mariano Otero a donné le coup de départ dans la capitale argentine du service américain de réservation de voitures avec chauffeur, présent dans quelque 400 villes à travers la planète.

Aussitôt, les taxis de l’agglomération de 13 millions d’habitants ont protesté spontanément. Ils ont bloqué les principales artères de la ville.

“En principe, ce qu’ils font est illégal. Ils ne fournissent pas un service de transport dans le cadre de la législation en vigueur”, note le secrétaire aux Transports de Buenos Aires, Juan José Mendez. Celui-ci n’a pas pour autant annoncé de mesures.

Environ 38’000 taxis, peints en jaune et noir, opèrent à Buenos Aires. “C’est de la concurrence illégale ! Nous, on paie des impôts et une assurance pour le passager, dénonce un chauffeur de taxi en grève. Que se passe-t-il s’il y a un accident ?”.

Uber offre des tarifs à moitié prix par rapport aux taxis. D’après Juan José Mendez, Uber encaisse entre 25 et 30% du montant de la course.

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